






Jeune femme solaire et tant aimée, la handballeuse Jemima Kabeya a perdu la vie à seulement 21 ans le 10 février dernier. Elle était promise à un très bel avenir dans sa discipline, forte d'un solide parcours déjà très applaudi. La terrible annonce a été faite par son club du Plan-de-Cuques suivie par plusieurs hommages comme celui des joueuses olympiques Estelle Nze Minko et Cléopâtre Darleux. Le Parisien apporte désormais des précisions sur les circonstances tragiques de son décès si jeune. Jemima Kabeya a "été hospitalisée en urgence absolue à l’hôpital d’Instruction des Armées Laveran, dans le XIIIe arrondissement de Marseille. Elle est y entrée à cause d’un mal foudroyant : une méningite bactérienne", écrit le quotidien.
Un mal qui provoque une infection de la moelle épinière et des enveloppes entourant le cerveau et donc dangereusement contagieuse comme le souligne Le Parisien puisqu'elle se transmet par gouttelettes et par sécrétions respiratoires. D'ailleurs, huit cas contact de Jemima Kabeya ont été identifiés selon La Provence et ceux ont été rapidement soignés par traitement antibiotique avant une vaccination complémentaire. De plus, l'affrontement de Chambray contre laquelle elle devait jouer a été reporté à une date ultérieure. "Une minute de silence puis des applaudissements seront organisés lors des prochains matchs du championnat pour lui rendre hommage", ajoute Le Parisien.
Un drame qui met fin à une vie et aux espoirs mis en elle dans le monde du handball : "Jemima Kabeya aurait pu être une des gardiennes de but d’une sélection tricolore avec pour horizon, les Jeux olympiques de Brisbane en 2032. Elle faisait déjà partie des joueuses sur laquelle la Fédération gardait un œil attentif." Elle venait de signer un contrat de prolongation. "Jemima était une jeune joueuse respectée, appréciée, prometteuse et talentueuse. Sa disparition tragique plonge toute la famille du handball dans le deuil et nos pensées accompagnent sa famille dans cette douloureuse épreuve", pleure Nodjialem Myaro, la présidente de la Ligue féminine.
Jemima Kabeya, qui habitait à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), est née dans la région parisienne, passant de Paris 92 à ses débuts à la Stella Saint-Maur, deux clubs aujourd’hui en première division. Sa passion pour le hand, elle la partageait avec sa petite soeur qui joue à Paris 92. Une cagnotte a été mise en ligne pour soutenir sa famille face à cette terrible épreuve.