Adam Kesher, un deuxième album qui défie les lois de la pesanteur : découvrez le clip de "Gravy Train" !

Torrent de batterie, distorsion, shouting, cordes hypnotiques, basse érotico-groovy : en quelques instants à attendre le Gravy Train, on sait déjà qui est aux manettes de cet engin féroce - Adam Kesher.

Le groupe, émergé en 2007 d'un magma de rock hybride - qui confine par endroits à une nouvelle ère du psyché - avec l'EP Modern Times, renchérit ce lundi 30 août dans le registre de la sauvagerie sexuelle, de l'agression musicale libidineuse, en publiant son second album : Challenging Nature. Et pour ce qui est de "défier les lois de la nature", Julien Perez, Gaëtan Didelot et leurs compères s'y entendent avec leur formule harassante (explosion sulfureuse provoquée par la rencontre du rock, d'un extrait de synthpop et d'une disco vibe), assistés cette fois de Dave One, du duo electrofunk nord-américain Chromeo, et avec des contributions de Zdar (du bicéphale Cassius) et A-Trak (DJ de Kanye West), tandis que Pierrick Devin assure une nouvelle fois le mixage du produit.

Après avoir posé des jalons audacieux - l'EP An allegory of chastity, l'album Heading For The Hills, Feeling Warm Inside - qui lui ont valu une attention toute particulière, et prouvé son explosivité sophistiquée sur de grandes scènes nationales (Route du Rock, Eurockéennes) et internationales (Paléo) jusqu'aux Etats-Unis (le SXSW texan), Adam Kesher, dans la lignée de l'EP Continent paru en 2009, accentue sa maîtrise en danceable music.

Après le récent et hypnotique Hundred Years Later (clip à revoir ci-dessus), dont le refrain rappellera à certains trentenaires le meilleur de leurs eighties fameuses, Gravy Train (dont nous vous proposons également le clip), irrésistible d'effronterie et de percussions tropicales, met sur les rails ce Challenging Nature dont le groupe vous propose de découvrir d'emblée cinq titres sur son Facebook.

A noter que Julien et Gaëtan proposent simultanément au téléchargement l'EP issu de leur side project, Fight for love.

Guillaume Joffroy