Après les nombreuses interviews de Marc-Emmanuel Dufour, présentateur de Tous ensemble, qui font suite à la polémique autour de la qualité du travail fournie par les bénévoles de l'émission de TF1, c'est au tour de la productrice Florence Chalom de prendre la parole pour défendre le programme et de livrer sa version des faits. Interviewée par Télé Loisirs, en kiosques ce lundi 9 mars, elle prend la défense du programme et de son animateur.
"Pour pouvoir assurer une diffusion hebdomadaire de l'émission, nous menons quatre chantiers en parallèle, et Marc-Emmanuel court de l'un à l'autre. En ce moment, il est à la fois en Bretagne, en Corse... Dire qu'il s'en va dès que les caméras ne tournent plus, c'est vraiment injuste", se défend Florence Chalom, indignée par la mauvaise publicité dont Tous ensemble fait l'objet depuis deux semaines.
Il est en effet bon de rappeler que ce sont des bénévoles qui prennent part à l'émission pour venir en aide aux personnes en situation d'urgence : "Nos bénévoles ont une vie et un travail qu'ils ne peuvent pas mettre entre parenthèses pendant un mois. Alors, un jour, ils sont trente, le lendemain quinze, le surlendemain quarante... C'est comme ça sur nos chantiers. (...) Ce qui me fait mal au coeur, c'est de me dire qu'à cause de ces critiques, des clients vont peut-être fuir ces artisans compétents qui ont donné de leur temps", conclut Florence Chalom, qui assure avoir pu discuter avec le bénévole à qui l'on prêtait des propos déplacés au sujet de l'émission et qui lui avait juré ne jamais les avoir tenus.
Petit rappel des faits depuis quinze jours : l'émission à dû faire faire face à plusieurs plaintes de diverses familles à propos de la qualité des travaux et de manipulation des équipes de production, ainsi qu'au témoignage d'une mère de famille qui dénonçait une mise en scène. Lors de son passage dans l'émission Touche pas à mon poste sur D8, où il était venu s'expliquer en début de semaine, Marc-Emmanuel Dufour est apparu très ému... Puis, 48 heures plus tard, coup de théâtre : Le Courrier de l'Ouest publie un erratum. Gérard Curé, directeur départemental de la parution, y présente personnellement ses excuses. Marc-Emmanuel s'était exprimé au micro d'Europe 1 dans le Grand Direct des médias, vendredi 27 février, se disant "meurtri" par toute cette affaire qu'il juge diffamatoire.
Joachim Ohnona