Samedi 2 juillet 2011, à 17 heures, Charlène Wittstock est apparue, lumineuse dans sa robe fluide signée Armani, au bras de son père Michael, pour se présenter devant Monseigneur Barsi, archevêque de Monaco, devant Dieu, et devant son époux aux yeux des hommes, le prince Albert II de Monaco. Car depuis vendredi 1er juillet, Albert et Charlène sont mari et femme. Son Excellence Monsieur Philippe Narmino les a unis en la Salle du Trône du Palais Princier, dénouement d'une semaine qui avait été secouée par la rumeur d'une tentative de fugue, confirmée par un membre des carabiniers, de la Sud-Africaine de 33 ans : lorsque les consentements furent échangés, un véritable soulagement accompagna les "oui" des néo-mariés.
"Couac" confirmé...
Et quelques heures avant la célébration religieuse, la rumeur née quelques jours auparavant était de retour, plus intense encore. Pire : confirmée. L'AFP cite des sources proches de l'organisation du mariage pour confirmer la "véracité du couac" entre les deux époux et... d'une probable demande de reconnaissance de paternité cachée d'Albert. Un troisième enfant illégitime ? C'est bien la thèse qui s'est répandue comme une traînée de poudre suite à l'ébruitement du possible "pétage de plombs" de la fiancée d'Albert : Charlène aurait tenté de fuir vers l'Afrique du Sud au départ de l'aéroport de Nice, et n'en aurait été empêchée in extremis que par la police. Ailleurs, on évoque la confiscation de son passeport. Dans leurs commentaires, les internautes se déchaînent, y voyant un symptome de plus d'une princesse triste et prisonnière. D'autres rallient la version officielle : "stress d'avant le mariage" ou "pur délire", pour Me Lacoste, l'avocat du prince, qui bat en brèche de toutes ses forces la tempête.
... et probable nouvelle demande de reconnaissance en paternité
Après avoir reconnu en 2005 la paternité d'Alexandre Coste, 7 ans, fruit de ses amours passagères avec une hôtesse de l'air, et en 2006 de Jazmin Grace, 19 ans, fille d'une ex-serveuse américaine, le prince Albert de Monaco serait donc "sollicité" pour une troisième paternité illégitime, à l'heure où le Rocher n'attend qu'une chose : que Charlene lui offre un légitime héritier...
Pire que les "sources" évoquées sous couvert d'anonymat, Stéphane Bern lui-même, expert ès gotha mais surtout ami personnel du prince, qui a eu à cet égard le privilège de recueillir les confidences du couple pour France Télévisions, a confirmé l'anicroche. Mercredi, dans Le Parisien : "Une femme peut bien prétendre qu'elle est enceinte du prince. On ne va pas faire un test ADN pour le vérifier à trois jours du mariage." Là, rien d'autre que de la gestion de crise. Mais, vendredi, sur RTL : "Il y a eu, certainement, une petite querelle d'amoureux quelques jours avant, mais vous savez le stress du mariage, ça existe toujours, mais rien qui ne justifie qu'elle ait décidé de partir pour l'Afrique du Sud."