Lorsqu'il ne quitte pas la France pour tourner Pékin Express durant plusieurs semaines à l'autre bout du monde, Stéphane Rotenberg enregistre une autre émission phare de M6 : Top Chef. Il présente le programme depuis son lancement en 2010 et en est devenu l'une des figures phares. Des candidats, il en a vu passer... Et il ne garde pas de belles images de certains.
Mardi 14 mai 2024, au micro du Buzz TV de TV Magazine, l'animateur s'est confié sur la relation particulière qu'il entretient avec sa fille Emma, créatrice de mode à l'étranger, mais aussi sur son expérience dans Top Chef. Il a ainsi été amené à réagir aux propos de l'ancien juré Jean-François Piège qui regrettait de voir le concours culinaire devenir "un endroit où l'on vient pour se montrer". "On ne peut rien faire contre le succès de l'émission et on ne va pas s'excuser d'en avoir. Mais c'est vrai que parfois on change des vies", répond Stéphane Rotenberg. Et de prendre pour exemple Mory Sacko, vu dans la saison 11 de Top Chef, qui "fait des collaborations incroyables, même dans la mode" mais "est le mec le plus simple et le plus authentique". D'après lui, "les candidats croulent sous les sollicitations et après ils en font ce qu'ils veulent". "Il y en a eu qui partent en vrille, mais très peu", balance-t-il sans toutefois ne citer personne.
S'il est heureux de voir des candidats profiter de Top Chef comme un tremplin, il se dit en revanche agacé par ceux qui finissent par ne plus du tout vouloir être associé de près ou de loin au programme : "Ce qui m'ennuie ce sont les candidats qui ne veulent plus qu'on leur parle de Top Chef." Et d'ajouter, avec des pincettes : "Pour l'instant ce sont des rumeurs, donc je ne peux pas balancer, mais je crois savoir que sur certaines interviews, leurs agents ou leurs attachés de presse demanderaient : 'On ne parle pas de Top Chef !' Je trouve ça incroyable !" S'il ne cite personne, son interlocutrice évoque Jean Imbert, gagnant de la saison 3. "Peut-être effectivement qu'il a voulu s'en détacher, concède l'animateur. Mais ce n'est plus vrai aujourd'hui, puisqu'il est venu, il assume, et il nous adore." Tout est bien qui finit bien.