Leïla Bekhti lors de la présentation de La Source des femmes au festival de Cannes le 21 mai 2011© Abaca
La suite après la publicité
Pour son dernier tapis rouge avant celui de la clôture le 22 mai, le festival de Cannes accueillait l'équipe du film La Source des femmes, en lice pour la précieuse Palme d'or. Rayon de soleil de la Croisette, les actrices de ce long métrage viennent désormais d'illuminer le palais des festivals avec en première ligne Leïla Bekhti, Hafsia Herzi et Sabrina Ouazani.
Fable sociale et ode aux femmes, La Source des femmes est le nouveau film de Radu Mihailheanu à qui l'on doit Va, vis et deviens et Le Concert. Pour son long métrage qui raconte la révolte de femmes qui s'épuisent en allant chercher l'eau pour leur village nord-africain, il a réuni une distribution superbe composée de Leïla Bekhti, César du meilleur espoir pour Tout ce qui brille, Hafsia Herzi, révélée et césarisée par La Graine et le mulet, Sabrina Ouazani, venue à Cannes l'an dernier pour Des hommes et des dieux, Hiam Abbass et Biyouna.
Leïla Bekhti, nouvelle égérie de la marque L'Oréal, mise de nouveau sur le noir comme elle l'avait fait pour le Grand Journal. Sa toilette est toutefois plus longue, accentuant son aura de star glamour. Hafsia Herzi - également en lice avec le film L'Apollonide - opte pour le saumon brillant et fait mouche avec son style impérial, tandis que Sabrina Ouazani mise sur une robe courte, dévoilant ses jambes fuselées.
L'émotion est grande quand les femmes du village marocain de Warielt, où s'est déroulé le tournage, arrivent. Mises à l'honneur, elles ont précédé l'équipe du film sur les marches, vêtues de leurs plus beaux habits traditionnels. "On partait de très loin, elles n'avaient au départ ni passeport ni même papiers d'identité ; elles n'ont jamais quitté le village, ne sont jamais allées au cinéma", avait dit en souriant Radu Mihaileanu lors de la conférence de presse.
Bouleversée par cette arrivée, Leïla Bekhti l'est aussi quand elle découvre que toute sa famille est venue à Cannes pour elle. Son amoureux Tahar Rahim (Un prophète) était aussi probablement là, lui qui a présenté quelques jours plus tôt Les Hommes libres. Radu Mihaileanu a lui, partagé ce moment avec son père, l'homme qui fait "le premier clap de tournage de chacun de ses films", raconte le réalisateur à Laurent Weil de Canal+.
Sortie nationale de La Source des femmes : le 2 novembre 2011.
Fable sociale et ode aux femmes, La Source des femmes est le nouveau film de Radu Mihailheanu à qui l'on doit Va, vis et deviens et Le Concert. Pour son long métrage qui raconte la révolte de femmes qui s'épuisent en allant chercher l'eau pour leur village nord-africain, il a réuni une distribution superbe composée de Leïla Bekhti, César du meilleur espoir pour Tout ce qui brille, Hafsia Herzi, révélée et césarisée par La Graine et le mulet, Sabrina Ouazani, venue à Cannes l'an dernier pour Des hommes et des dieux, Hiam Abbass et Biyouna.
Leïla Bekhti, nouvelle égérie de la marque L'Oréal, mise de nouveau sur le noir comme elle l'avait fait pour le Grand Journal. Sa toilette est toutefois plus longue, accentuant son aura de star glamour. Hafsia Herzi - également en lice avec le film L'Apollonide - opte pour le saumon brillant et fait mouche avec son style impérial, tandis que Sabrina Ouazani mise sur une robe courte, dévoilant ses jambes fuselées.
L'émotion est grande quand les femmes du village marocain de Warielt, où s'est déroulé le tournage, arrivent. Mises à l'honneur, elles ont précédé l'équipe du film sur les marches, vêtues de leurs plus beaux habits traditionnels. "On partait de très loin, elles n'avaient au départ ni passeport ni même papiers d'identité ; elles n'ont jamais quitté le village, ne sont jamais allées au cinéma", avait dit en souriant Radu Mihaileanu lors de la conférence de presse.
Bouleversée par cette arrivée, Leïla Bekhti l'est aussi quand elle découvre que toute sa famille est venue à Cannes pour elle. Son amoureux Tahar Rahim (Un prophète) était aussi probablement là, lui qui a présenté quelques jours plus tôt Les Hommes libres. Radu Mihaileanu a lui, partagé ce moment avec son père, l'homme qui fait "le premier clap de tournage de chacun de ses films", raconte le réalisateur à Laurent Weil de Canal+.
Sortie nationale de La Source des femmes : le 2 novembre 2011.