Carla Bruni a éteint l'incendie... mais n'a pas stoppé tous les pyromanes !
Publié le 8 avril 2010 à 14:33
Par Mimi M.
Carla Bruni Carla Bruni© Angeli
Rachida Dati
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Hier en fin de journée, Carla Bruni-Sarkozy (il faut noter que les deux journalistes d'Europe 1, l'ont toujours appelée de son nom composé : Bruni-Sarkozy) a éteint le feu, qui avait été rallumé samedi dernier par Pierre Charon (Charon ne prend qu'un seul R, le Charron avec deux R était un théologien et philosophe, faut pas confondre... nous avons corrigé la faute). Ce dernier avait accordé une interview au NouvelObs.com et avait ajouté une couche supplémentaire pour le site Rue 89, alors que plus personne ne parlait de cette grosse bêtise, et surtout pas la presse française, qui s'était bien gardée d'en parler d'ailleurs, quand les rumeurs avaient commencé, début mars. Il avait continué à enfoncer le clou en mettant en cause Rachida Dati, qui a "pété un plomb" devant "les attaques scandaleuses" la mettant en cause dans ces rumeurs folles. Elle répondait très énergiquement hier matin au micro de RTL.

Carla était très calme , très posée mais explicite et n'a pas laissé la place au moindre doute : "Une affaire qui n'a aucune importance (...) on a tourné la page depuis belle lurette (...) nous ne sommes victimes d'aucun complot (...) Rachida Dati reste tout à fait notre amie (...)" etc... Une belle prestation au cours de laquelle elle a recadré ceux qui ont relancé la machine, qui parlaient de complot avec des intérêts financiers à la clef ou des officines à la solde d'on ne sait trop qui, ainsi que d'une mise en cause de Rachida Dati. Elle a "excusé" Pierre Charon, le premier visé, en expliquant "qu'il avait parlé avec l'emportement de l'amitié" et qu'"il a pris cela bien plus sérieusement que nous". Europe 1 avait annoncé quelques minutes avant l'interview que Pierre Charon avait parlé sans l'aval du président ! On a eu l'impression, dans sa réponse et dans le ton de sa voix, qu'elle excusait peut-être moins Thierry Herzog... l'avocat du couple présidentiel. Juste une impression ?

En revanche, les deux journalistes se sont bien gardés de poser une question sur Claude Guéant, celui qui nous a fait un petit retournement de veste, mercredi matin en changeant ses déclarations de la veille au Canard Enchaîné où il avait affirmé : "Le président de la République ne veut plus voir Rachida Dati " ! La phrase est devenue quand il a été interviewé par l'AFP : "J'ai dit hier (mardi donc) à un journaliste du Canard Enchaîné que le président ne souhaitait plus, ACTUELLEMENT (actuellement ? voilà qui change bigrement le sens de la phrase !) voir Rachida Dati" en ajoutant une autre phrase encore plus rigolote : "Mais c'était hier. La vérité d'hier n'est peut-être pas celle d'aujourd'hui". Il avait, de plus, tenu à souligner que cela était "sans rapport avec les rumeurs" concernant le couple présidentiel.

Un couac quand même, concernant une enquête de police sur l'affaire, évoquée de façon précise dans le Monde sorti hier à 13h et daté de ce jour. Sur ce sujet, Carla Bruni-Sarkozy opposait un nouveau démenti : "On ne fait pas une enquête sur des commérages (...) c'est inimaginable de dire une chose pareille (...) la seule enquête qu'il y a , et d'ailleurs je n'en sais pas les suites, c'est une plainte qui a été déposée par le Journal du Dimanche, c'est une enquête privée du JDD qui ne nous concerne en rien" a-t-elle conclu avec assurance. Malheureusement, elle a été mal informée, car il n'en est rien.

En effet, dès hier soir, interrogé par le site Médiapart et dans une déclaration à l'AFP, le patron de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), Bernard Squarcini (un proche de Mr Charon), a déclaré avoir enquêté en mars, sur l'origine des rumeurs sur le couple présidentiel. "Mon service a été saisi par mon autorité de tutelle, le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard (un très proche cette fois de Nicolas Sarkozy...) début mars (...) afin d'effectuer une remontée informatique au plus près du point de départ dans le temps et, si possible, de la source". Il a précisé : "On a travaillé dessus jusqu'à l'ouverture de l'enquête judiciaire". Sur le site Médiapart, il a également expliqué : "Mais nous n'avons pas été plus loin car dès la fin du mois de mars, la direction du JDD, sur le site duquel la rumeur avait été mise en ligne, a déposé plainte contre X. L'affaire est alors devenue judiciaire".
Ce qui veut dire, en langage clair, que les services de la DCRI ont quand même travaillé presqu'un mois sur cette idiotie. Suite à la plainte contre X déposée par Hachette Filipacchi Associés (HFA), l'éditeur du Journal du Dimanche (plainte que la société éditrice a été "obligée" de la déposer...), le parquet de Paris, sous la houlette de Jean-Claude Marin a ouvert début avril une enquête préliminaire qui a été confiée au BEFTI (Brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information), un service de la Préfecture de police et non du Ministère de l'Intérieur. Néanmoins, Bernard Squarcini a assuré à Médiapart que "la DCRI n'a procédé à aucune écoute téléphonique dans ce dossier, ni à aucune enquête visant de près ou de loin Mme Rachida Dati", en concluant : "Tout cela est simplement absurde".

Concernant cette plainte "forcée" déposée par le JDD et le ton quasi menaçant employé par Pierre Charon ce week-end, tant la société des journalistes du Journal du Dimanche que le Forum des sociétés des journalistes (FSDJ qui regroupe les SDJ de plus de 30 rédactions), avaient dénoncé mardi et mercredi la violence et le ton inacceptable de Monsieur Pierre Charon, s'indignant et se déclarant "stupéfaits et inquiets (...) n'importe quel média n'a à se plier aux désirs d'un pouvoir ni à céder au pressions ou aux menaces, d'où qu'elles viennent."

Elle doit être un peu colère Carla, d'avoir démenti fermement une enquête "inimaginable" qui est confirmée quelques heures plus tard par le patron de l'enquête lui-même ! Ce qui semble certain, c'est qu'elle n'était pas au courant de cette enquête... sinon elle n'aurait pas été aussi affirmative. Pas du tout son genre ça.

En terminera-t-on avec cette histoire complètement folle un jour ? Mais oui, dès que les fins limiers du BEFTI aux Châteaux des Rentiers auront interrogé le malheureux blogueur (qui n'est pas journaliste, il a été viré...) qui a eu cette fumeuse idée - plus ou moins encouragé par le patron du web qui a démissionné depuis - de mettre un post sur le JDD, un soir du 8 mars, pour faire du buzz. A moins que ceux qui ont, via twitter, envoyé cette "connerie" sur le réseau social dès le début février, soient aussi entendus ! Quelle perte d'énergie, de temps et d'argent !

Selon Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement : "L'affaire est close après l'intervention de Carla Bruni-Sarkozy (...) elle n'aurait jamais dû prendre l'importance et l'ampleur qu'elle a prises (...) il faut passer à autre chose". Quant à Carla, elle a été félicitée par la secrétaire d'Etat à la famille Nadine Morano, qui a trouvé qu'elle avait fait preuve au cours de cet entretien d'un "vrai sens de l'Etat". Nous vous le disions hier, Carla Bruni-Sarkozy devrait prendre la communication de l'Elysée en mains. Faisons donc une pétition !

Dans cette histoire de "dingue", une chose est sûre, le vieil adage "Seigneur, préserve-moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge" est plus que jamais applicable. Pour vouloir trop bien faire les amis du président, Charon, Herzog, Guéant, Péchenard et les autres ont pris de folles initiatives et il a fallu que ce soit l'épouse du chef de l'Etat qui vienne jouer les pompiers de service. Elle ne savait pas qu'il y avait encore un pyromane qui sommeillait... le patron de la DCRI !

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