C'est tout simplement l'un des producteurs les plus talentueux de sa génération : à 42 ans, Dimitri Rassam enchaîne les succès ces dernières années. Impliqué dans le diptyque des Trois Mousquetaires, dont la deuxième partie, Milady, sort ce mercredi au cinéma, ou encore dans une prochaine adaptation du Comte de Monte-Cristo, le quadragénaire surfe sur les nombreux projets qui s'offrent à lui.
Mais il y en a un qui semble lui tenir très à coeur, selon ses rares confidences à nos confrères de Point de Vue ce mercredi 13 décembre : le mari de Charlotte Casiraghi et gendre de Caroline de Monaco a en effet prévu de monter un film sur le clan Grimaldi, qui dirige la Principauté depuis plusieurs siècles et dont la "dimension romanesque et cinématographique" l'a "fasciné".
Un projet qu'il n'a pas prévu tout seul : outre sa femme, Pierre et Andrea Casiraghi, ses deux beaux-frères, ainsi que Beatrice Borromeo, la femme du premier, sont impliqués. "Nous sommes en développement. Les projets de cette envergure prennent du temps. Il s'agira d'abord d'un ou peut-être plusieurs films. Martha Hillier est en train de terminer le scénario. Andrea [Casiraghi] a donné l'impulsion, puis Beatrice a fait un travail formidable, aidé par mes beaux-frères, pour défricher l'idée d'un récit. Il y a de quoi faire des films extraordinaires. L'histoire réelle est assez folle et parfois peu connue du grand public", a-t-il en effet expliqué à Point de vue.
Un projet commun pour lier les trois aînés de Caroline de Monaco (également mère d'Alexandra de Hanovre, 24 ans) qui l'enchante. Il faut dire qu'il a déjà travaillé sur un film, Notre-Dame du Nil avec son épouse, la mère de son fils Balthazar, 5 ans (il est déjà père de Darya, 12 ans et Charlotte Casiraghi de Raphaël, 10 ans). Et semble très heureux de recommencer à travailler avec des personnes "très proches de lui".
"Charlotte avait initié ce projet [Notre-Dame du Nil, ndlr] que j'ai rejoint ensuite. Evidemment, je ne m'interdirais pas de considérer une autre de ses idées de film. Comme pour Monaco, je pourrais presque ressentir une forme de défiance car je me méfie des choses faites par automatisme. Je ne connaissais que les grandes lignes de cette histoire monégasque. Mais lorsque Beatrice, Pierre et Andrea m'ont invité à lire ce qu'ils avaient déjà développé, j'ai été captivé par le destin des Grimaldi et leurs liens avec l'ensemble du continent", explique-t-il notamment.
Il faut dire que la famille, Dimitri Rassam connait bien : si son nom ne vous dit rien, il est un véritable monument dans le cinéma, où son père Jean-Pierre (décédé en 1985) et son oncle Paul ont tous les deux été des producteurs de talent, tout comme son autre oncle, Claude Berri, ou même son cousin, Thomas Langmann. Des grands noms qui l'entourent, particulièrement Paul qu'il décrit comme "un socle culturel et affectif", qui l'ont toujours poussé à se dépasser.
A moins que cela ne soit l'exemple d'un autre clan de cinéma, celui des Coppola, qu'il connait particulièrement bien : "Francis est un ami de la famille qui m'accueillait adolescent dans cet endroit magique de la Napa Valley. Avec mon cousin Thomas Langmann, nous y avons passé chacun à notre tour des vacances. Francis s'est beaucoup occupé de moi quand j'étais jeune. Je voyageais seul ou avec mon oncle Paul. J'allais en 'summer camp' avant de finir mes vacances dans la Napa Valley. Ce n'était pas la pire façon d'occuper son été. Les relations entre nos familles étaient plus qu'amicales, mais je parlais peu de cinéma. A cet âge- entre 10 et 14 ans- d'autres choses m'amusaient. J'ai réalisé plus tard ce que j'avais pu absorber à son contact", révèle-t-il notamment dans l'interview. Et aujourd'hui, il met lui aussi sa pierre à l'édifice...