Christophe Alévêque va encore chanter pour Nicolas Sarkozy... ou comment l'humoriste se paye la tête du président !

Le soir de l'élection de Nicolas Sarkozy, le 6 mai 2007, Christophe Alévêque est devant sa télé avec quelques amis et il n'en croit pas ses yeux. Sur la place de la Concorde, il voit débarquer auprès du président Gilbert Montagné, Jeane Manson, Enrico Macias et Mireille Mathieu chantant Milles colombes... une expérience traumatisante pour le comédien :

"Trop c'est trop ! Certes il faut s'incliner devant le suffrage universel, au risque d'avoir mal, mais la démocratie a des limites qui venaient d'être franchies. Après avoir flingué mai 68 (cela dit j'avait 4 ans, je m'en fous un peu), le candidat du progrès, de la rupture, de l'avenir, de la France de demain en marche nous infligeait mai 60", raconte Alévêque avec sa mesure habituelle.

Pour protester, il crée le mouvement pacifique des Milles Colombes. L'objectif est de se réunir devant les symboles du Sarkozysme - le Fouquet's, en tête - ou des lieux très fréquentés pour chanter en son honneur les Milles Colombes de Mireille.

Le 6 mai prochain, c'est le troisième anniversaire de l'accession au trône de Zébulon 1er, comme l'appelle Alévêque. Il a donc décidé de réunir sa "bande de loosers" pour un grand concert hommage à 20 heures devant le Fouquet's : "Pour fêter le sauveur de la nation française, nous allons refaire une chorale devant le Fouquet's à Paris. Mais cette fois en dehors du petit blabla de bibi, vous aurez une fanfare, un lâché de Colombes, des extraits de chansons de : Gilbert, Jane, Enrico et... de Carla la nouvelle première et... bien sûr Mimi et ses 1000 colombes pour nous achever."

Voilà qui donne envie. Christophe Alévêque promet aussi quelques surprises lors de ce rassemblement dans la "bonne humeur moqueuse." Il est évidemment recommandé de chanter faux !

L'acteur est en ce moment au théâtre de la Gaîté à Paris, dans la pièce Ciao Amore qu'il joue avec Serena Reinaldi, sa compagne à la ville.