L'inquiétude est toujours bien présente. Depuis quatre jours, le petit Émile, 2 ans et demi, est introuvable. Alors qu'il se trouvait dans la maison de vacances de ses grands-parents, le garçon a été aperçu pour la dernière fois en dehors de la propriété. Depuis plus aucune nouvelle de l'enfant, malgré les moyens impressionnants mis en place pour le retrouver. Mais, voilà que le procureur de la République de Dignes-les-Bains a décidé de stopper les recherches et de se concentrer sur l'enquête. En effet, les gendarmes continuent d'interroger les habitants du village du Vernet mais aussi les membres de la famille du petit garçon. Car il semblerait qu'Émile était en présence de plusieurs proches le jour de sa disparition. Information importante, puisqu'auparavant seuls les grands-parents avaient été annoncés aux côtés de l'enfant. BFMTV a indiqué qu'une dizaine de personnes étaient réunies, dont "plusieurs oncles et tantes de l'enfant, des personnes de tout âge dont certaines mineures".
Nos confrères du Parisien, qui sont allés interroger des habitants de cette petite commune mais aussi des proches de la famille d'Émile, font également des confidences assez étonnantes, voire inquiétantes. "Pour certains, simples supputations, la famille d'Émile 'vivait un peu comme dans une secte'", écrit le quotidien. Les enquêteurs analysent avec précaution le passé des membres de la famille d'Émile. On sait seulement pour l'heure que les proches d'Emile sont décrits comme des croyants très pieux, telle que la maman qui a lancé un appel à la prière. Les interrogations vont bon train et les commentaires très nombreux divisent sur les réseaux sociaux notamment car l'affaire suscite l'inquiétude dans toute la France.
Dans le village du Vernet, les soupçons vont bon train et chacun tente de montrer qu'il est innocent. "Il y a une chose de sûr, c'est qu'ici, on est solidaires de tout", affirme au Parisien une habitante. Pourtant, ce n'est pas franchement le constat fait par un couple de retraités venu l'année dernière pour célébrer la Fête du pain. "On nous a clairement chassés, affirme la femme, on n'a pas eu le droit de se garer. Et apparemment, selon un habitant du village, l'ambiance est spéciale, tout le monde ne s'entend pas forcément". Des confidences que les gendarmes vont pouvoir vérifier pour tenter de faire la lumière sur cette affaire de disparition inquiétante.