Depuis le 30 mars 2024, l'enquête concernant la disparition du petit Émile dans le Haut-Vernet a été relancée suite à la découverte des ossements du petit garçon mais aussi de ses effets personnels, notamment de baskets, à seulement 150 mètres de son crâne. Un détail retient depuis toute l'attention des enquêteurs, les lacets n'étaient plus présents sur la paire de baskets qui appartenaient à l'enfant.
"Cela intrigue au même titre que d'autres détails. Mais il y a des choses qui intriguent et qui sont parfaitement explicables. C'est toute la mesure qu'il faut prendre dans l'analyse de ces éléments-là (...) Il peut y avoir des explications de circonstances, dû à un tiers mais aussi une explication naturelle quand on passe dans les broussailles avec des noeuds simples ou doubles avec des grosses boucles. Mais effectivement, c'est une question", indique une source proche de l'enquête auprès de BFM DICI.
Un tiers aurait-il volontairement ôté les lacets des baskets du petit Émile ? Si cette hypothèse paraît la plus probable, les enquêteurs avancent une autre possibilité. La qualité des lacets est en cause et ces derniers auraient pu s'abîmer dans la nature avec les mois qui passent (le petit garçon a disparu depuis le 8 juillet 2023) : "Des lacets friables sur une chaussure dégradée peuvent aussi se détériorer avec le temps" avance ainsi cette même source." "Les chaussures, comme le reste des vêtements et l'ensemble des ossements retrouvés, sont toujours en cours d'analyse par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN)" rappellent nos confrères de BFMTV.
Concernant la suite de l'affaire, "c'est une vraie exploitation et un recoupement de ce que nous allons récupérer et certains scénarios vont s'effacer", indique une source proche de l'affaire. Ainsi, les différentes analyses vont "réduire les hypothèses de travail et on va relancer des investigations en fonction des hypothèses que nous avons déterminées".
Un élément crucial pour l'enquête et pour la famille du petit Émile, dont la maman s'est exprimée récemment sur un groupe Facebook afin de remercier les internautes pour leur "compassion".