Pouvait-on imaginer Elizabeth II décéder sans ses fameux corgis ? Toujours avec elle, durant toute sa vie, ses chiens ont fait partie intégrante de la personnalité de la reine Elizabeth II, qui en a possédé plus de 30 différents, dont elle s'occupait seule et qu'elle emmenait avec elle lors de ses grandes balades dans la lande écossaise de Balmoral. Et ses chiens le lui rendaient bien...
Et Page Six révèle ce lundi que les deux animaux, prénommés Muick et Sandy n'auraient pas quitté leur maîtresse sur son lit de mort et l'auraient veillée avec ses enfants avant de lui dire un dernier au revoir à Windsor où ils ont été transférés avant d'être rendus à un nouveau maître, le prince Andrew.
Il faut dire que celui-ci semble aimer les chiens presque autant que sa mère et c'est d'ailleurs lui qui lui avait offert le plus âgé des deux, Muick, nommé d'après un lac du domaine de Balmoral où elle aimait tant se rendre. A l'époque, le duc d'York avait espéré distraire sa mère, inquiète de l'état de santé son mari, le prince Philip, finalement décédé en avril 2021, à 99 ans et en pleine pandémie.
Le deuxième corgi, Sandy, vient quant à lui de la fille du prince Andrew, la princesse Beatrice, qui en avait fait cadeau à sa grand-mère quelques mois plus tôt après la mort de son animal précédent. Les deux chiens, qui "vont bien" selon le prince William, s'apprêtent en tout cas à vivre une toute autre vie avec le prince Andrew qui réside quant à lui dans une grande bâtisse sur le domaine de Windsor.
Un prince que l'on ne devrait pas revoir de sitôt dans l'entourage de la royauté britannique : longtemps protégé par sa mère, dont il était le chouchou, il devrait au contraire être radicalement écarté de l'entourage de son frère, le roi Charles III. Une mise à l'écart qui intervient après les nombreuses affaires auxquelles le prince Andrew a été mêlé, et notamment celle de son amitié avec Jeffrey Epstein.
Ami du milliardaire controversé, il avait participé à son trafic de jeunes femmes selon plusieurs témoignages dont une jeune femme qui l'avait accusé de viol. Pour éviter le procès, le quinquagénaire avait dû lui verser une grosse somme d'argent. Un acte impardonnable pour son frère aîné et son neveu William, qui refusent désormais de lui adresser la parole, même si tout le monde a fait beaucoup d'effort pendant la semaine d'obsèques de la souveraine.