Le cancre le plus brillant et le plus malicieux de France est de retour sur grand écran. Son T-shirt rayé jaune et noir aussi. Le mercredi 3 avril 2024, Elie Semoun a présenté son nouveau film, Ducobu passe au vert, un cinquième volet écolo, thème cher au coeur du cinéaste inquiet pour son fils, pour cette saga cinématographique et le troisième qu'il réalise lui-même. Dans ce long-métrage inédit, adapté des bandes dessinées de Godi et Zidrou, le jeune garçon rivalise de ruses, à l'aide des trucs et astuces de Monsieur Kitrish... mais pas à l'aide de son réalisateur, en revanche.
Elie Semoun n'était pas du tout du genre à tricher pour obtenir de bons résultats à l'école. Il était, au contraire, un élève sans problème. Ou presque ! "Franchement, dans mon souvenir, j'étais un bon élève", explique-t-il dans l'émission En privé avec de Purepeople. Et franchement, en lisant les trucs... J'étais complètement dissipé. En math j'étais nul. Il y avait marqué : 'Peut mieux faire', 'Elie devrait se concentrer'. Mais je n'étais pas un cancre ni un gros tricheur."
Il ne s'identifie pas à un personnage des bandes dessinées Ducobu, mais à deux. Véritable mélange de Ducobu et de la sérieuse Léonie Gratin - "Gracobu", selon ses dires -, Elie Semoun avait une certaine responsabilité à l'école. Il ne pouvait tout simplement pas se montrer trop turbulent, puisqu'un membre de sa famille veillait au grain dans l'enceinte de l'établissement. "Ma mère était professeure de français", rappelle-t-il. "Donc j'étais un peu obligé de me tenir à carreaux. Mais j'ai aimé l'école. J'ai adoré l'école. Ceux qui disent que l'école c'était une prison, que ce n'était pas bien... Je ne suis pas du tout d'accord avec eux. Je ne dirais pas ça."
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