À la veille du deuxième prime time en direct de The Voice 5 sur TF1 et à quinze jours de la grande finale du programme, Florent Pagny sort ce vendredi 29 avril Habana, un album en espagnol d'inspiration cubaine. Un album qui se veut l'alliance de deux cultures : française et hispanique. Dans une atmosphère complice, sensuelle et romantique, entre pop latino et variété, Florent Pagny interprète les titres écrits et composés pour lui par Raúl Paz.
À l'occasion de la sortie de cet album, le premier depuis trois ans pour le chanteur, Florent Pagny a accordé un entretien au quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France ce vendredi. Le chanteur de 54 ans, qui serait payé entre 400 000 et 500 000 euros par saison de The Voice selon le journal, revient sur sa réputation de mauvais contribuable et donne même une indication sur le montant annuel reversé à l'État. "Je paye au moins 1 million d'euros d'impôt par an. Ce n'est pas seulement The Voice, c'est aussi les tournées, les chansons, mes activités. Et je n'arrête pas. Quand tout marche en même temps, ça peut être 2 millions en France, en Argentine et à Miami en tant que résident", assure-t-il, insistant sur le fait qu'il est "un bon contribuable".
Il faut dire que Florent Pagny, qui s'allongera sur Le Divan de Marc-Olivier Fogiel le 10 mai prochain, enchaîne les succès : outre son gros cachet pour The Voice, son précédent album Vieillir avec toi a trouvé plus de 600 000 acquéreurs, tandis qu'il est également le producteur de ses propres tournées, ce qui augmente d'autant plus ses recettes en cas de succès. En Argentine, son business dans la laine, la viande et les sérums naturels est florissant. "Quand tu payes beaucoup (d'impôts), c'est que tu gagnes beaucoup", relativise-t-il.
Pour sa cinquième saison, The Voice continue d'enregistrer des audiences tout à fait honorables. D'ailleurs, Florent Pagny confirme qu'il signerait volontiers pour une sixième saison : "Je me dis que je vais en faire sept comme un septennat avant d'arrêter. Ça se passe très bien cette année, donc ce serait dommage de ne pas continuer l'an prochain."
Joachim Ohnona