Kendji Girac suscite aujourd'hui une vive inquiétude. Le chanteur de 27 ans a été blessé par balle au niveau de la poitrine dans la nuit de dimanche à lundi 22 avril. Il se trouvait sur une aire de communauté de gens du voyage à Biscarrosse, dans les Landes. Son pronostic vital a été dans un premier temps engagé mais l'artiste qui a été transporté à l'hôpital de Bordeaux, serait désormais sorti d'affaire.
"Son pronostic vital n'est plus engagé", ont rassuré nos confrères de BFMTV. Et pour Alexandra Gonzalez, la cheffe-adjointe du service police-justice de BFMTV, de préciser : "Les faits se sont passés cette nuit, la gendarmerie a été prévenue peu après 5h30 et lorsqu'elle est arrivée sur place, Kendji Girac était blessé par balle au thorax. Il a été emmené à l'hôpital dans un état très grave puisque son pronostic vital était engagé mais depuis, peut-être grâce à la prise en charge médicale, il n'est plus engagé à l'heure actuelle". L'experte a même assuré que Kendji Girac avait retrouvé ses esprits. "Il est même conscient et commence à parler aux enquêteurs en charge de faire la lumière sur ce qu'il s'est passé. Il parle pour le moment d'un accident domestique. On rappelle que les faits se sont déroulés sur une aire où se trouve une communauté des gens du voyage, communauté à laquelle il appartient et dans laquelle il a grandi", a-t-elle déclaré.
D'après Le Parisien, Kendji Girac aurait déclaré que "l'accident serait la conséquence d'une mauvaise manipulation de l'arme de sa part. Il aurait reçu un projectile de cette arme achetée la veille sur une brocante".
Cette communauté des gens du voyage, Kendji Girac y a toujours consacré sa vie. Il continuait ainsi d'y évoluer une grande partie de l'année, en parallèle de sa carrière de chanteur très populaire. D'ailleurs, pour se rapprocher des siens, Kendji Girac a acheté dans la région, en Dordogne, une maison suite à la naissance de sa fille Eva Alba (née en 2021). "Mais il continuait pour les vacances ou d'autres occasions à aller dormir dans sa caravane. C'est son refuge parce qu'on a cette culture là et on ne l'abandonne jamais. C'est une famille extrêmement soudée", a expliqué Candice Mahout, cheffe du service culture de BFMTV en plateau.