La semaine dernière, Léna Situations publiait sur les réseaux sociaux une photo d'elle allant à un pique-nique. Un joli cliché ensoleillé sur lequel elle porte une robe d'été blanche au décolleté plongeant. Il n'en fallait pas plus pour que la vidéaste soit victime de body shaming. Critiquant son corps et sa tenue, plusieurs internautes ont laissé des commentaires ignobles sous sa publication.
Lundi 25 mai 2020, Léna était de passage dans Quotidien (TMC) pour évoquer cet élan de haine qu'elle a subi. Elle explique avoir publié la photo comme des milliers d'autres et puis... "Le lendemain, je vois plein de réactions de petits messieurs et de petites nanas aussi... Ce serait mentir de dire qu'il n'y avait que des garçons. Il y avait aussi beaucoup de nanas qui sont venues dire 'La taille de tes seins ? T'as pas honte !', 'T'as des pecs à la place des seins', 'J'ai des potes qui ont plus de seins que toi'", raconte-t-elle sur le plateau de Yann Barthès.
"Le vrai truc qui m'a un peu titillé, c'était de ramener les hommes de ma vie à cette photo. C'était 'Ton mec, il te laisse sortir comme ça ? T'as pas honte ?' Ils ont ramené mon papa au débat...", poursuit Léna Situations, qui a néanmoins reçu un soutien massif de sa communauté. Sur Twitter, le #LenaChallenge a été lancé, où les internautes étaient invités à publier des photos d'eux en petite tenue, notamment beaucoup de femmes à petite poitrine.
Sur Instagram, Léna Situations a tenu à remercier ses détracteurs pour lui avoir donné encore plus de popularité. Elle a ainsi pu mettre en lumière des critiques que trop de femmes reçoivent sur les réseaux sociaux. "Vous me donnez tellement d'énergie quand je vois la façon dont une vague de haine a été transformée en un appel à la liberté (...) J'ai complètement été dépassée par ce #LenaChallenge lancé par des abonnés et de l'ampleur d'une simple photo. Mais tout ce mouvement prouve que les complexes s'installent dans la tête de beaucoup d'entre nous et que les réseaux sociaux n'aident en rien. Grandir sa confiance personnelle, c'est un travail qui prend des années mais qui est si tangible, c'est si rapide de venir tout effacer. Parfois il suffit de quelques tweets, d'une remarque d'un pote, d'un regard déplacé dans la rue pour venir effacer le travail d'années", a-t-elle écrit sur Instagram, après son passage dans Quotidien.