Invitée sur le plateau de l'émission Ça commence aujourd'hui diffusée jeudi 11 avril et dont un extrait a été dévoilé sur le compte Instagram du programme en avant-première, Mallaury Nataf est revenue sur le gros burn-out dont elle a été victime pendant près de huit ans suite à l'arrêt de la série Le miel et les abeilles dont elle était la star : "Ce que j'ai pu traverser ces dernières années était vraiment très, très difficile..." annonce l'actrice d'emblée. "Il faut savoir que j'ai arrêté la série, je travaillais 18 heures sur 24, sept jours sur sept pendant trois ans et demi. Quand j'ai arrêté j'ai eu un burn-out, mais vraiment un burn-out qui a duré huit ans c'est-à-dire que du jour au lendemain, j'ai décidé de tout arrêter, arrêter".
Revenant sur sa période de gloire, elle raconte : "J'habitais rue du faubourg Saint-Honoré, dans un des plus beaux quartiers de Paris juste derrière l'Étoile. J'avais un cuir, un très beau manteau en cuir et j'avais toujours la casquette vissée sur la tête parce que j'avais pris l'habitude avec la célébrité de me cacher dans les casquettes. Je dormais avec mon manteau et ma casquette pendant trois ans".
Interloquée par cet aveu, l'animatrice Faustine Bollaert n'anticipait sûrement pas cette réponse : "Le choc, le contrecoup Faustine. Il a été costaud, j'ai dormi pendant trois ans avec ma casquette et mon cuir". Et c'est sans aucun accompagnement psychologique que Mallaury Nataf a affronté cette période : "Moi j'ai toujours tout traversé dans la vie par moi-même, avec mes propres moyens" a-t-elle répondu.
Malgré tout, Mallaury Nataf a donné le change : "Je lisais, j'ai fait du théâtre pendant neuf ans, j'ai enchaîné avec une pièce avec Bernard Menez et Maurice Risch, une pièce d'Eric Assous, une très jolie pièce que j'ai tournée dans le sud de la France. J'ai enchaîné ensuite avec un Molière où je jouais Alcmène avec Michel le Royer, à nouveau Bernard Ménès et j'ai enchaîné des pièces de théâtre". Une bonne chose pour Faustine mais pas forcément pour Mallaury : "Oui mais personne ne savait ce que je vivais quand j'étais chez moi..." conclut la maman de Rafaël, Angeline et Shiloh.