Une terrible nouvelle a été rendue officielle par le parquet d'Aix-en-Provence dimanche 31 mars 2024. La veille, une promeneuse a découvert un crâne et des dents dans une zone située à proximité du Vernet. Récupérés par les autorités, ces ossements ont été soigneusement analysés. Malheureusement, les résultats sont formels. Il s'agit des restes du cadavre du petit Emile, qui était porté disparu depuis le samedi 8 juillet 2023. Pour mémoire, cet enfant, qui était âgé de seulement deux ans et demi la dernière fois qu'il fut aperçu vivant, avait échappé à la vigilance de ses grands-parents le jour de sa disparition. Un voisin avait indiqué aux autorités l'avoir vu en train de se diriger vers un lavoir aux alentours de 17h15-17h30. Suite à cela, le jeune bambin n'a plus donné aucun signe de vie. Informé de cette triste découverte par le parquet d'Aix-en-Provence, les parents d'Emile ont réagi dans un communiqué rédigé par leur avocat.
"Marie et Colomban (les parents d'Émile, ndlr) tiennent à remercier l'ensemble de ceux qui les ont aidés et soutenus ainsi que les juges d'instruction et les enquêteurs pour leur travail, leur professionnalisme, leur engagement personnel et leur humanité qui leur ont été d'un très grand réconfort ces derniers mois et en particulier en ce jour", ont-ils indiqué, tout en précisant que : "L'heure est au deuil, au recueillement et à la prière". De leur côté, les enquêteurs ont entièrement bouclé la zone dans laquelle les ossements du petit Emile ont été retrouvés, afin de mener des "recherches approfondies". Leur mission est désormais de découvrir comment le petit garçon a perdu la vie. Mais aussi pourquoi une partie de son cadavre a été découverte dans une zone pourtant fouillée à plusieurs reprises par le passé, toujours sans résultats. Alors que plusieurs hypothèses doivent être vérifiées, les gendarmes auraient d'ors et déjà abandonné une piste selon une source citée par Le Figaro.
Toutes les pistes continuent d'être explorées
En fait, les enquêteurs auraient écarté l'hypothèse d'un éboulement de terre. "La complexité du terrain fait qu'il y a une infime chance que l'on soit passé à côté", a déclaré la colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie, sur l'antenne de CNews. Cette dernière a également évoqué l'hypothèse que les ossements du petit Emile aient pu être transportés dans la zone où ils ont été découverts après les premières recherches. "Cela peut être une intervention humaine, un phénomène météo entraînant des modifications du terrain. Toutes les pistes continuent d'être explorées", a-t-elle souligné.