Obsèques de Gérald Babin (Koh Lanta) : Denis Brogniart, dévasté, avec la famille

Pour exprimer son chagrin et sortir de son silence, Denis Brogniart, quinze jours après la mort de Gérald Babin, qui s'est déroulée lors du premier jour de tournage de Koh Lanta au Cambodge, a pris la plume. C'est dans une lettre ouverte que l'animateur de ce programme familial a évoqué sa peine et apporté son soutien à la famille du jeune candidat. Homme de coeur, Denis Brogniart a tenu à être présent aux obsèques de Gérald Babin, qui se sont tenues à Nemours, cet après-midi, vendredi 5 avril 2013.

C'est en présence de sa famille et de ses amis que les funérailles de Gérald Babin se sont déroulées dans la dignité. Afin de se rendre à l'église, le cortège uni et solidaire a parcouru les rues de Nemours. Derrière le corbillard, se trouvait une première rangée de proches, tout de blanc vêtus. Ils précédaient la famille et tout l'entourage du jeune homme. Parmi la foule, il y avait Leila, sa compagne, qu'il chérissait plus que tout.

A la fin du cortège, se trouvait Denis Brogniart. L'animateur, dévasté par la mort de Gérald, a fait front, aux côtés de sa femme Hortense, venue le soutenir dans cette épreuve. Le visage fermé, Denis Brogniart a rendu hommage à Gérald. Le PDG de TF1, Nonce Paolini, accompagné de Frédéric Ivernel, le directeur de la communication de TF1, ainsi que du producteur de l'émission, Franck Firmin-Guion. Tous avaient les traits tirés. Pudiques et respectueux, ils se tenaient en fin de cortège.

L'enquête judiciaire pour homicide involontaire ouverte par le parquet de Créteil est en cours. Les conclusions d'un pré-rapport d'autopsie rapportent que la mort de Gérald Babin est "imputable à une défaillance cardiaque sur cardiopathie dilatée." La dernière question qui se pose est la détectabilité de cette pathologie cardiaque. Me Pierre Olivier Sur, avocat d'ALP, a déclaré à l'AFP que Gérald Babin n'avait "pas d'anomalie détectable". L'avocat a tenu à ajouter que cette pathologie "serait détectable dans un cas sur deux", et que "normalement, on ne [faisait] pas les examens (complémentaires) chez un sujet jeune".