Olivia Ruiz : 'J'ai fait beaucoup d'excès ado, je suis allée trop loin'

Bientôt de retour sur les routes de France, de Belgique, de Suisse et d'Espagne pour 26 dates de concert supplémentaires, Olivia Ruiz a de nouveau rencontré le succès populaire grâce à son quatrième album studio, Le Calme et la tempête. Un album très personnel qu'elle a écrit et composé seule après une période difficile marquée par le décès de proches et sa séparation avec Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dionysos.

A cette occasion, la célèbre femme chocolat que l'on a pu découvrir en 2001 lors de son passage remarqué à la Star Academy s'est confiée à nos confrères du magazine Biba. Visiblement à l'aise dans ses baskets, la chanteuse s'est livrée sans filtre, notamment sur son rapport au corps : "Physiquement c'est une catastrophe. Même si je suis habituée à porter des robes courtes, je me sens gênée en short, et me mettre en maillot de bain sur une plage est un calvaire (...) La nudité n'est pas un état naturel chez moi".

Cette confession faite, la pétillante jeune femme est ensuite revenue sur son enfance au milieu d'une famille nombreuse et soudée au tempérament latin : "Je suis certaine que ça va faire hurler les Chiennes de garde, mais j'aimais ces moments de confidences entre femmes quand on se trouvait dans la cuisine pendant que les hommes restent à table (...) C'est ce que j'espère sincèrement partager avec mes enfants quand j'aurai la chance d'en avoir".

Toujours concernant ses jeunes années, Olivia a entrouvert la porte sur son adolescence parfois mouvementée qui lui a permis, selon elle, de ne pas tomber dans les travers de la célébrité : "J'ai eu ma part de fiesta. J'ai fait beaucoup d'excès à l'adolescence, je suis même allée trop loin et ça n'est pas plus mal. Ainsi, en arrivant dans le métier, j'ai pu éviter les dangers de la nuit". La chanteuse tient toutefois à rassurer, tout n'était pas que fiesta et elle savait également faire face aux réalités, notamment grâce au travail. "Mon premier job, c'était gonfleuse de châteaux en plastique. Ca pèse le poids d'un âne mort, ces trucs-là. Et il fallait traîner le générateur. J'avais les biceps tellement développés que je ressemblais à Madonna", plaisante-t-elle.

Si Olivia est aujourd'hui une artiste comblée, il lui reste encore de nombreux rêves à réaliser, dont celui d'être maman. C'est ainsi qu'elle reconnaît avoir eu du mal à passer le cap de la trentaine : "J'ai très mal vécu ce cap. J'ai envoyé valser toute ma vie (...) Je me suis rendu compte que de tous mes rêves de gosse, je n'avais réalisé que la scène. Mais il me manquait tout le reste. La comédie et la maternité, entre autres".

C'est pourquoi à 33 ans, l'interprète de J'traîne les pieds est loin de vouloir se reposer sur ses lauriers et fourmille d'envies : "J'adorerais écrire un scénario et réaliser un film, reprendre des cours de chant, m'installer six mois à New York, finir un jour le recueil de nouvelles que j'ai commencé...". Vaste programme !

En revanche, côté coeur, les choses semblent bien moins précises. Olivia reste célibataire mais ne désespère pas de trouver le bon. "J'aime les hommes touchants. Mais je n'ai pas dit les hommes qui pleurent ! J'aime les hommes virils. J'aime sentir un homme fort avec cette pointe de fragilité", confie-t-elle. Le message est passé !