L'année 2020 est décidément une galère pour tout le monde. Ce n'est pas Patrick Bruel qui dira le contraire. Le chanteur, qui enchaîne les pépins depuis les douze coups du 1er janvier, vient d'annoncer une bien triste nouvelle sur les réseaux sociaux. Encore une ! Ses concerts, dont les dates avaient déjà été décalées à cause de la pandémie du coronavirus, vont encore souffrir de cette crise sanitaire interminable. "L'objet de ce message, c'est de vous parler de la tournée qui devrait reprendre en septembre, octobre... mais ça ne va pas être possible, a-t-il annoncé sur son compte Instagram. Les conditions ne sont pas requises."
Dans son malheur, une chance. Au printemps prochain, si tout va bien, Patrick Bruel pourra retrouver son public. Car tous les spectacles qu'il préparait avec ferveur et amour, le chanteur est bien déterminé à les réaliser. Sauf que, comme chacun sait, une deuxième vague est en train de s'abattre sur la France et que la culture tricolore va encore en pâtir. "À l'heure où je vous parle, il y a 21 départements qui viennent de repasser en zone rouge, a-t-il regretté. Ça exclut totalement la possibilité d'une tournée en toute sérénité. C'est la mort dans l'âme que je vous annonce que l'on va devoir reporter."
S'il ne peut, pour l'heure, pas rejoindre les planches, il sera bientôt possible de le retrouver sur grand écran. Actuellement, Patrick Bruel est au Festival du film francophone d'Angoulême, en Nouvelle-Aquitaine, pour présenter Villa Caprice de Bernard Stora – dont la date de sortie reste encore un peu mystérieuse à cause du Covid-19. De quoi mettre un peu de baume au coeur de l'artiste, qui cumule déception sur déception. Entre sa chute vertigineuse lors des répétitions de la tournée des Enfoirés et le confinement qu'il a passé, rongé par le coronavirus, la coupe est pleine. "Cela a été une année difficile pour moi, se souvenait-il, en juillet, auprès du Midi libre. Cette chute était dingue, nous étions tous en répétition sur scène et il n'y avait pas de ligne de protection, ni de marquage au sol, je suis tombé de 1,60 m de haut sur le dos. Si mon genou n'avait pas cogné une paroi qui cachait les structures métalliques, est-ce que je serais en train de vous parler aujourd'hui ? Je ne sais pas..."