Dans ce Pékin Express : duos de choc (qui débute samedi 6 novembre 2010 en prime time), il y aura de tout pour satisfaire les téléspectateurs. Vous en doutez ?
Qu'est-ce qui fait craquer les femmes ? Un homme drôle, simple, expérimenté, modeste et délicieusement maladroit. Et s'il gagne bien sa vie, c'est encore mieux. Incroyable : c'est le portrait craché de Stéphane Plaza, l'agent immobilier le plus médiatisé de France grâce à ses multiples émissions sur M6. Ce charmant brun quadragénaire, qui n'a pas hésité à dévoiler son anatomie chez Nikos Aliagas, s'est montré bien plus habillé lors de la dernière conférence de presse pour le lancement de Pékin Express. Sa délicieuse partenaire de jeu, Sandrine Corman, étant absente pour cause de tournage, on aurait pu s'attendre à ce que Stéphane se lâche et se dévoile complètement sur un air de musique indienne... Mais non. Il a gardé tous ses vêtements.
Mais même habillé, cet homme idéal a tout de même réussi à séduire les quelques journalistes agglutinés à lui, qui buvaient ses paroles comme il sirotait son champagne. Et bien sûr, parmi ces journalistes charmés par Stéphane, votre pure envoyée spéciale. Pour fantasmer ? Pas seulement. Parce qu'en plus d'être un candidat unique... il est l'homme idéal. La preuve...
Stéphane est l'homme idéal car... il se préoccupe des autres
Question : De bons souvenirs de ce Pékin Express en Inde ?
Stéphane Plaza : Je n'irai pas en vacances là bas. Et pour cette aventure c'est dur, psychologiquement, d'aller leur demander à manger alors que c'est l'un des pays les plus pauvres. Mais moi, ce qui m'a étonné c'est qu'ils jettent leurS déchets par la fenêtre. C'est sale, mais à un point... et ils y sont habitués. A côté de cela, les gens sont exceptionnellement bons et généreux ils vous donnent tout...
Q : Vous ne trouvez pas indécent de "jouer " dans ces conditions de pauvreté ?
Stéphane Plaza : Ma seule peur était de me retrouver dans un pays pauvre. Moi je rêvais de l'Argentine ! Je ne dis pas que ce n'est pas pauvre là-bas, mais c'est un peu féérique : je ne voulais pas aller dans un pays dans lequel il y a la misère. Je ne me voyais pas faire un jeu dans un pays où il y a des mendiants... Heureusement avec Pékin, je partais pour une association [30 millions d'amis, CHEM]. Mais jamais, je ne referai une émission là bas. Même si, c'est vrai, c'était une vraie demande de ma part, depuis deux ans, de participer à Pékin Express.
Stéphane est l'homme idéal car... il est courageux
Q : A part les éboulements que l'on voit dans les extraits, vous avez connu d'autres difficultés ?
Stéphane Plaza : Mais je n'ai connu que des galères !
Q : Vous avez déjà pensé à renoncer ?
Stéphane Plaza : Non. Mais plusieurs fois je me suis demandé ce que je faisais là. Notamment quand j'ai eu des petits problèmes d'intestin, que j'ai été voir le médecin et qu'on m'a confirmé que j'allais bien dormir par terre. Là, vous vous dites : "D'accord Stéphane, tu défends une association. D'accord c'est ton choix... Mais est-ce que tu ne serais pas mieux chez toi ?"
Stéphane Plaza : C'est une émission que je ne connaissais pas très bien, mais que je connaissais. Et que j'appréciais. Je connais le fondement, dirons-nous.
Q : Vous aviez notamment vu la dernière édition ? Vous connaissiez donc Chloé ?
Stéphane Plaza : Oui, j'avais regardé et j'avais aperçu Chloé.
Q : En tant qu'ancienne candidate, elle était forcément un peu avantagée ...
Stéphane Plaza : Oui, forcément. Elle connaît les rouages et pas nous...
Stéphane est l'homme idéal car... il est drôle
Q : ...alors, vous avez essayé de la soudoyer avec un appartement que vous aviez repéré ?
Stéphane Plaza : (rires) Non, j'ai fait mieux. J'ai essayé de la faire tomber avec des peaux de banane ! D'ailleurs même les éboulements de rochers... c'est moi ! (rires). L'humour et le défi physique sont des armes fortes.
Stéphane est l'homme idéal car... il ne balance pas sur les autres
Q : Avec quel autre candidat vous n'auriez pas aimé vous retrouver ?Stéphane Plaza : Au départ, je n'avais aucun a priori puisque je ne connaissais pas tout le monde.
Q : Et avec qui vous auriez aimé participer ? Un sportif confirmé, comme Taïg Khris peut-être ?
Stéphane Plaza : Ah non ! J'aurais préféré une femme ! Mais il y'en a avec qui j'ai refusé de partir...
Q : Ah bon ?
Stéphane Plaza : Mais on ne donnera pas de nom ! (rires) Mais, pour cette édition, il y a quand même eu des personnes qui pensaient plus à la compétition qu'au jeu...
Q : Y'a-t-il eu des crises de nerfs ?
Stéphane Plaza : J'ai beaucoup rigolé... mais on va me voir râler. Beaucoup, même.
Stéphane est l'homme idéal car... il aime les défis. Même ceux qu'il ne peut pas relever
Q : Quelle facette de votre personnalité va-t-on découvrir ?
Stéphane Plaza : Je suis très compétiteur. Si je fais quelque chose c'est pour le faire bien et à fond et c'est pour gagner. San prétention, si on me mettait au 100 mètres avec Ussain Bolt, j'aurais la naïveté de penser que je vais gagner. Donc forcément, je veux être le meilleur... sans pour autant écraser les autres.
Q : Dans cette idée de dépassement de soi, vous auriez pu faire Koh Lanta ?
Stéphane Plaza : Je ne connais pas. Mais ils ont beaucoup d'heures de repos d'après ce qu'on m'a dit. Pékin Express, c'est du 6h/20h voire 23h. Sur Koh Lanta, le plus dur c'est la faim ; dans Pékin Express si on se débrouille bien on peut manger. Et puis... Koh Lanta. Non, mais vous avez vu ma carrure de toute façon ? (rires)
Stéphane est l'homme idéal car... il n'a peur de rien
Q : C'était une expérience pour vous prouver quelque chose ou pour prouver aux autres ?
Stéphane Plaza : C'était surtout vis-à-vis de moi-même. J'ai attendu 4 ans pour refaire un jogging suite à plusieurs accidents (scooter et autres). D'ailleurs, comme je suis quelqu'un qui a beaucoup de chance, je suis la seule personne à m'être fait opérer à l'hôpital Foch, où le médecin a disparu, où je n'ai même pas eu de bilan médical : alors, imaginez ce qu'il pouvait m'arriver au bout du monde ! Mes proches ont d'ailleurs cru que je blaguais quand je leur ai dis que je partais. Même la production [il dépend de Réservoir Prod, NDLR] n'y croyait pas, ça a fait flipper tout le monde !
Q : Quelle était votre plus grande peur ? Des problèmes physiques ?
Stéphane Plaza : Des peurs ? Non, car je suis un peu inconscient et naïf... Et les petits problèmes physiques, je les ai eus. Non, on est quand même bien entouré : je pars avec une chaîne que je connais bien, même si je n'ai pas été privilégié, je ne pense pas que M6 soit suffisamment malade pour envoyer un animateur qu'ils viennent de signer dans un contexte dangereux. Toutefois, ça aurait été la première édition peut-être que je ne serais pas parti. Là, c'est la sixième édition, je me suis dit : "J'suis pas plus con qu'un autre, je vais revenir... mais peut-être pas en entier !" (rires). Je n'avais pas d'inquiétude.
Stéphane Plaza est l'homme idéal car... il est prêt à vous accueillir !
Q : Et qu'en est-il spirituellement [au cours de l'aventure, il sera amené à se rendre dans un temple hindou, NDLR] ?
Stéphane Plaza : Suite aux accidents, je suis resté six mois allongé. Ainsi, spirituellement, j'avais déjà pu travailler pour ne pas devenir quelqu'un d'aigri qui dit "Merde, je boite, etc". Mais [cette visite] a été la plus belle chose là-bas. Même si je n'y retournerai pas, c'est une belle leçon de vie. Les gens donnent, alors qu'ils n'ont rien. Et il n'y a que des sourires...
Q : Avant cette expérience, si quelqu'un avait frappé à votre porte pour un jeu similaire, vous l'auriez accueilli ?
Stéphane Plaza : Ah moi, oui ! J'suis un peu fou ! J'aurai quand même regardé si c'est pas pour me cambrioler ! (rires) Vous savez j'ai déjà laissé ma voiture ouverte avec les clés dessus... donc je me suis déjà fait voler plusieurs fois ! Mais honnêtement, je l'aurais fait oui. Et je l'ai déjà fait. Et inversement, ça m'est arrivé d'être hébergé dans les favelas du Brésil.
Stéphane est l'homme idéal car... il veut être proche de vous
Q : Vous travaillez encore comme agent immobilier ?
Stéphane Plaza : Je suis encore agent immobilier et j'exerce deux fois par semaine. Je travaille 7 jours sur 7. Mon avantage, c'est que je ne pars pas en vacances donc je n'ai pas pas de coup de blues au retour. Je suis devenu manager de neuf agences au mois de juin : j'ai 70 personnes, des gens compétents pour lesquels je me porte garant. Mais je fais encore des visites. Quand on vient dans mes agences, on me réclame : j'en fais moins, mais je suis encore sur le terrain. D'ailleurs, tout ce que je choisis (mon travail, mes émissions...) c'est en rapport avec la proximité des gens. J'ai une autre émission qui sortira plus tard avec Karine Le Marchand : il s'agira aussi aussi d'être proche des gens.
Stéphane, si tu cherches un petit appartement pour qu'on puisse être nous aussi "proches", tu as carte blanche sur la déco...
Propos recueillis par Allyson Jouin-Claude