C'est une réponse qui ne lui va toujours pas : alors qu'il avait fini par accepter, en quittant la famille royale début 2020, de renoncer à une protection policière garantie par le pays au vu de son titre et de son statut, le prince Harry est vite revenu en arrière. Il réclame désormais d'être protégé par la police britannique à chaque (rare) venue dans son pays... Ce que le gouvernement refuse de lui accorder !
Pas vraiment soutenu par les autres membres de sa famille, le prince Harry avait alors attaqué cette décision en justice, pour tenter de retrouver sa protection, lui qui dit se sentir en danger sur le sol britannique. Mais il a finalement été débouté le 28 février dernier : jugeant que la première décision n'était "pas irrationnelle" ni "entachée d'injustice", les juges ont décidé de confirmer le fait qu'il doit assurer sa sécurité tout seul.
Cette décision va coûter cher à tout le monde : selon les médias britanniques, le contribuable anglais a dépensé 514 128 £ (environ 601 230 euros) pour ces procès en révision de justice. Et ce n'est pas fini : mécontent de cette décision, le duc de Sussex pourrait désormais faire appel... D'autres procès, tout aussi coûteux, seraient donc ainsi organisés !
Le prince Harry en fera lui aussi les frais évidemment : entre ses propres frais de justice et ceux de la partie adverse, qu'il va devoir payer comme cela se passe souvent après un procès perdu, le fils de Charles III pourrait faire un chèque de près d'un million de dollars ! Une énorme somme qui ne devrait pas être trop compliquée à trouver pour lui, vu les cachets mirobolants que lui ont rapportés son autobiographie et le contrat avec Netflix (plus de 100 millions de dollars) mais qui va faire, tout de même, un trou dans son porte-monnaie !
Cette situation ne devrait pas pousser Harry à revenir tout de suite à Londres : attendu en mai pour un événement lié aux Invictus Games, il se murmurait qu'il voulait emmener avec lui ses deux enfants, Archie, presque 5 ans et Lilibet, presque 3 ans. Mais avec cette nouvelle décision, les deux bambins, qu'il estime plus en sécurité aux Etats-Unis, notamment face à la presse, vont probablement rester chez eux...