Rohff : Le rappeur poursuivi par Europe 1 après une intrusion dans ses locaux

Si Rohff souhaitait passer sur Europe 1, il y avait d'autres moyens que d'entrer illégalement dans les locaux de la radio... Cette dernière a porté plainte après le tournage non autorisé de séquences pour un clip du rappeur, dont Europe 1 a demandé le blocage des images.

La star s'est visiblement présentée samedi devant les locaux d'Europe 1, rue François 1er à Paris, et a réussi à y pénétrer. "Rohff et son équipe se sont présentés samedi dans nos locaux pour tourner un clip. Le tournage s'est déroulé de manière paisible... Sauf qu'ils n'avaient pas l'autorisation de tourner", a expliqué la direction de la communication à l'AFP. "On a été averti en temps réel, a poursuivi la direction de la radio. On a donc décidé d'interdire les images et de déposer plainte", sans précision sur la date de la plainte et les personnes visées.

Une autorisation qu'ils n'avaient pas

Selon l'AFP, Rohff, 38 ans, et son équipe "ont fait état à la sécurité d'une autorisation qu'ils n'avaient pas", "ils sont restés deux heures" avant d'être invités à quitter les lieux, a précisé la source à l'AFP, soulignant que tout s'était déroulé "sans heurts" et "de manière paisible".

Toutefois, et en période d'État d'urgence, Europe 1 se demande encore comme le chanteur a pu pénétrer dans ses locaux sans autorisation. "Une enquête interne a été diligentée", indique la radio à l'AFP, pour tenter de comprendre si il y a eu défaillance ou usage de faux documents.

Interrogé par l'agence de presse, le label de Rohff a indiqué ne pas être au courant de cette intrusion et du tournage d'un clip. Alexandre Kirchhoff, directeur du label Millenium Barclay, a ainsi affirmé que "les gens de la maison de disques n'ont rien à voir" avec cette affaire : "Nous n'étions pas au courant du tournage de ce clip. Nous avons découvert cette histoire dimanche par un appel d'une personne de Lagardère."

En avril 2014, on se souvient qu'il avait été mis en examen et écroué suite à la sauvage agression d'un vendeur d'une boutique de la marque de son rival Booba, à Paris. Libéré sous caution quelques mois plus tard grâce à Samuel Eto'o, il est dans l'attente de son procès.