Après avoir incarné le Dr. Eliot Reid pendant neuf saisons dans la série médicale déjantée Scrubs, la jolie Sarah Chalke a été elle-même confrontée dans la vraie vie à un terrible drame.
On a tardivement diagnostiqué à son fils Charlie Rhodes, né en 2010, la maladie de Kawasaki ; une maladie qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques pour son fils. Aujourd'hui, deux ans plus tard, la comédienne endosse le rôle d'une mère qui se bat pour trouver la maladie de son fils dans la série Grey's Anatomy. Un rôle qui lui colle à la peau.
Pour la première fois, Sarah Chalke se confie à TV Line sur la maladie de son fils. Elle se rappelle qu'un an après sa naissance, Sarah Chalke et Jamie Afifi ont senti que quelque chose n'allait pas : "Vous vous présentez avec tous les symptômes, on vous donne beaucoup de faux diagnostics, et les médecins vous renvoient à la maison", a-t-elle expliqué.
Très inquiète, la comédienne passe dix jours à chercher activement sur Internet pour trouver la mystérieuse maladie de son fils. Après de nombreuses recherches, elle identifie la maladie de Kawasaki - une pathologie dont avait été atteint le défunt fils de John Travolta, Jett. Une maladie infantile, d'origine immunologique, consistant en une vascularite fébrile touchant les artères de moyen et petit calibre.
Et le petit Charlie a échappé au pire... En effet, après dix jours de symptômes sans traitement, les enfants ont une chance sur quatre de développer des maladies cardiaques. Sarah Chalke déclare : "Nous nous sommes battus pour trouver un spécialiste, et notre fils a eu accès au traitement au dixième jour et demi. C'était déjà tard mais Dieu merci, Charlie va bien."
Jeudi prochain, aux États-Unis, les téléspectateurs pourront retrouver Sarah Chalke dans un épisode inédit de Grey's Anatomy, où elle jouera "son propre rôle" aux côtés d'Ellen Pompeo. Une expérience bien différente de celle qu'elle a l'habitude de jouer : "En tant qu'acteur, on se dit normalement 'Est-ce que je réussirai à pleurer quand je dois pleurer ?'. Mais cette fois-ci, c'est plus 'Arriverai-je à m'arrêter de pleurer quand je devrais m'arrêter ?'"
Très engagée, Sarah Chalke s'engage dans la prévention et cajole au quotidien son fils Charlie.