Sergi Lopez : Séparé de la mère de ses enfants, un "Roi" de nouveau amoureux

Dans Harry, un ami qui vous veut du bien, Sergi Lopez est fascinant, magnétique, inquiétant, charismatique. En 2001, l'artiste est le premier acteur étranger à recevoir un César du meilleur acteur en France pour son rôle. L'acteur de Western, le film qui l'a révélé, est devenu une valeur incontournable du cinéma français. Il revient aujourd'hui avec Les Rois du monde, partageant la vedette avec les non moins charismatiques Eric Cantona et Céline Sallette. Torse nu pour le cliché qui accompagne son portrait dans Libération, Sergi Lopez se met totalement à nu pour répondre aux questions de la journaliste. Il se confie sans masque, franc et vrai.

Dans Les Rois du monde, Sergi Lopez incarne un homme qui, en sortant de prison, veut retrouver son grand amour. Mais elle a refait sa vie, ce qu'il n'accepte pas. Sous ses allures d'hombre au fort tempérament se cache, hors caméra, un être tendre et hypersensible. Personnage au sang très chaud, l'acteur se révèle loin des excès de son personnage : "T'as jamais raison quand tu es jaloux. Un jour, mon fils a dit que sa copine était à lui. Même sur le ton de la plaisanterie, ce n'est pas acceptable."

Outre son fils, Magi, 17 ans, Sergi Lopez, 49 ans, a une fille, Juna, 19 ans. Deux enfants nés de son couple avec Blanca ; mais, après vingt-cinq ans de vie commune, l'histoire d'amour a pris fin et la grande maison familiale a été vendue. L'acteur catalan vit une autre idylle, née avec une voisine au Nouvel An : "Elle est hyperactive, alors, dans le train, elle a dessiné", raconte-t-il en montrant les traces de gouache sur sa main. Il a changé depuis, mange moins et ne fume plus. On n'en saura pas plus sur le sujet.

Amoureux d'une femme, l'acteur regrette toutefois d'être toujours hétéro : "Je le vis comme un handicap. Il y a des mecs qui sont beaux. Mais vraiment, tu vois ! Et moi, j'aimerais mais je n'ai pas d'attirance." Sergi Lopez milite en tout cas pour la liberté et la lutte contre l'homophobie : "Tu aimes qui tu veux, on n'a pas à suggérer. La vie, c'est le bordel, pas chaque chose à sa place."

Les Rois du monde, en salles le 23 septembre
Retrouvez l'intégralité du portrait dans Libération du 23 septembre et sur le site Internet.