Gabriel Attal nommé Premier ministre après la démission d'Élisabeth Borne ? C'est la question que tout le monde se posait avant qu'Emmanuel Macron, président de la république, n'acte cette nomination. Le 9 janvier 2024, après d'intenses rumeurs concernant son arrivée en tant que chef du gouvernement, Gabriel Attal devenait officiellement le Premier ministre. À 34 ans, il est d'ailleurs le plus jeune de la Ve République.
En étant à la tête du gouvernement, Gabriel Attal a opéré quelques changements. Si Gérald Darmanin, Bruno Le Maire ou encore Eric Dupond-Moretti ont respectivement gardé les ministères de l'Intérieur, de l'Economie et de la Justice, d'autres ont été remplacés. Ce fut notamment le cas de Catherine Colonna, qui a cédé son ministère de l'Europe et des Affaires étrangères à Stéphane Séjourné.
L'ancien député européen et secrétaire général de Renaissance a eu une réaction plutôt étonnante après l'officialisation de son nouveau poste, puisqu'il a directement fait référence à sa relation avec Gabriel Attal. Stéphane Séjourné a tenu à mettre au clair les liens qui l'unissent à Gabriel Attal, à savoir que leur couple n'était plus d'actualité depuis deux ans.
Il s'en est d'ailleurs expliqué dans les colonnes du Parisien, ce samedi 20 janvier. Si officialiser cette rupture n'était pas forcément obligatoire, c'était un moyen pour Stéphane Séjourné d'obtenir la tranquillité et de ne pas s'attirer les foudres inutiles des opposants, "pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté sur nos relations avec le Premier ministre."
D'après lui, il était important de mettre en avant le fait que le poste de ministre de l'Europe et des affaires étrangères lui avait été confié pour des questions de compétences et non de promotion entre ex : "Ma responsabilité, ici, dans ce ministère, n'est pas héritée. Elle est construite" a-t-il fait savoir. S'il n'a donc pas eu à essuyer les critiques concernant l'obtention de son poste, Stéphane Séjourné a fait face à celles concernant son handicap, la dyslexie. Un handicap qui n'en est presque plus un : "Il y a 15 ans, je n'aurais pas pu avoir la discussion que j'ai en ce moment avec vous. [...] Cela n'a aucune implication sur mon travail, mon efficacité, mes échanges dans les négociations internationales." Une mise au point nécessaire.