Le marathon médiatique d'Eve Gilles se poursuivait ce samedi 23 décembre 2023. Une semaine jour pour jour après avoir été élue Miss France 2024, la jeune femme de 20 ans était l'invitée de Léa Salamé pour le dernier numéro de l'année de Quelle époque ! sur France 2. La reine de beauté a alors eu l'occasion de revenir sur son parcours au sein de la compétition, lequel l'a menée jusqu'à la victoire. Et comme toujours depuis son sacre, Eve Gilles n'a pas échappé à des remarques sur sa coupe de cheveux courte qui fait beaucoup parler et qui aurait contribué à son élection.
Mais la brunette a également pu affirmer un peu plus son caractère lorsqu'elle a fait face aux critiques d'une autre invitée, à savoir l'humoriste montante Laura Laune qui n'est pas du tout une fan de Miss France. "Ce n'est pas pour stigmatiser les personnes qui participent évidemment, je ne connais pas Eve mais c'est le principe. On est quand même dans une société où on travaille à déconstruire les discriminations basées sur le physique et je questionne la légitimité d'un concours qui se base justement sur les critères physiques et qui compare les femmes entre elles. Ce n'est pas ce que je préfère", a expliqué Laura Laune.
Eve Gilles ne s'est alors pas laissée faire et a répliqué avec fermeté. "On n'est pas jugées que pour ça, si c'était le cas je ne serai pas là déjà", a-t-elle lâché à sa voisine. Et pour elle de défendre le concours national : "On a un jury de pré-sélection pour qu'ils apprennent à nous connaître, pour qu'ils se fassent un premier avis sur nous au-delà de notre physique. Ok, c'est un concours de beauté donc forcément, on est regardées. Mais le pic d'audience, il est au moment des discours parce que c'est à ce moment-là que les gens veulent vraiment nous découvrir, par ce qu'on est, par ce qu'on représente, et par ce qu'on dégage".
Si elle a reconnu une certaine évolution dans la compétition, Laura Laune n'en démordait pas pour autant. Et selon elle, l'élection Miss France est tout simplement passée de mode. "En ce moment il y a un mouvement d'avoir envie de laisser tomber tous ces critères de beauté figés, et là on reste quand même sur des critères classiques, c'est des femmes très grandes, très belles, très minces. On ne peut pas dire qu'il y a une énorme diversité", a-t-elle insisté.