Franceinfo dérape à nouveau après la demande du départ de son directeur : cette séquence qui fait réagir

Un nouveau dérapage pour Franceinfo ? Alors que la chaîne a déjà créé la polémique à deux reprises, en l'espace de quinze jours seulement, un autre épisode fait jaser.

Dimanche 16 février, une "communicante politique", Magalie Vicente, était invitée à commenter l'affaire Betharram à laquelle est mêlée le Premier ministre François Bayrou, accusé d'avoir été au courant des violences et agressions sexuelles commises dans l'établissement catholique. Et pour appuyer ses propos, l'invitée a évoqué l'intelligence artificielle et plus particulièrement ChatGPT, outil qui est apparemment allé dans son sens. 

"On voit bien qu'il y a une instrumentalisation politique. Même si vous demandez aujourd'hui à l'intelligence artificielle son avis sur le sujet, j'ai essayé hier soir, et même l'intelligence artificielle exprime qu'il y a une récupération et instrumentalisation politique sur l'affaire Betharram. Mais il ne faut pas se tromper, le sujet n'est pas François Bayrou, le sujet c'est Betharram", a-t-elle déclaré pour défendre le politique.

Très vite, les internautes se sont mobilisés pour dénoncer une séquence problématique sur les ondes de Franceinfo. Même le journaliste et chroniqueur de C à vous, Pierre Lescure, n'en est pas revenu. "Ils font de plus en plus fort dans cette maison bizarre", a-t-il glissé sur X.

"C'est lunaire... Et la journaliste qui s'en amuse...", "Comment la journaliste peut ne pas réagir ? Qui était-ce en plateau ? C'est grave, sans rire !", "Visiblement cette dame n'a pas compris comment fonctionne l'IA... Et la prend pour une personne ayant un avis propre et un libre-arbitre. Ça fait flipper", regrettent d'autres utilisateurs du réseau social.

Une nouvelle mauvaise sortie pour Franceinfo, déjà sous le feu des critiques depuis plusieurs jours. À tel point que les journalistes de la rédaction ont demandé le départ "définitif" de leur directeur, Laurent Delpech, jugé responsable des incidents survenus.