






La nouvelle est tombée il y a quelques jours. Niels Arestrup, grand acteur connu notamment pour ses rôles dans De battre mon coeur s’est arrêté, Un prophète, Quai d’Orsay ou encore Au revoir là-haut, films pour lesquels il a été nommé ou récompensé à la cérémonie des César, est mort à l’âge de 75 ans dans sa maison de Ville-d'Avray, dans les Hauts-de-Seine. C’est son épouse Isabelle Le Nouvel qui s’est chargée d’annoncer la terrible nouvelle.
La dramaturge et écrivaine de 51 ans en a dit plus sur les circonstances de la disparition de son époux, père de ses deux enfants, dans un texte bouleversant : “J’ai la douleur extrême de faire part du décès de mon époux, l’immense acteur Niels Arestrup, aux termes d’un combat courageux contre la maladie. Il s’est éteint entouré de l’amour des siens” était-il écrit.
Si la perte d’un parent est dans la suite logique des choses, difficile à seulement 12 ans de gérer l’absence d’un père. Aux côtés de leur mère, les jumeaux, Emma et Henrik, se sont montrés dignes et soudés, comme pour offrir cette dernière image d’une famille unie à leur père parti trop tôt. Les jumeaux ne se tenaient jamais bien loin de leur maman, qui portait pour l'occasion des lunettes noires et qui était soutenue par les personnalités telles que Macha Méril, Patrick Bruel, Dominique Besnehard, Stéphane Guillon ou encore Agathe Natanson, André Dussollier, Eric Cantona et Rachida Brakni notamment. Des images bouleversantes qui resteront sûrement gravés à jamais dans le cœur des nombreux fans de l’acteur, aussi apprécié que ciblé.
Si en règle générale, le départ de quelqu’un provoque de nombreuses sorties bien souvent élogieuses au sujet de la personne disparue, la mort de Niels Arestrup a quant à elle prouvé qu’il ne mettait pas tout le monde d’accord dans le milieu professionnel.
De nombreuses personnalités à l’image d’Isabelle Adjani et Clovis Cornillac ont, certes, salué le talent du comédien qu’il était mais surtout souligné des excès de violence et des comportements loin d’être irréprochables. Interrogée par Le Parisien au lendemain de l’annonce de sa mort, Isabelle Adjani n’avait pas mâché ses mots concernant Niels Arestrup : “A titre personnel, je n’ai hélas rien à exprimer de positif sur l’homme. Mon souvenir du partenaire de théâtre demeure un traumatisme marquant.”