Alain Delon ne va pas bien. Son fils Anthony l'affirme cette semaine dans les pages de Paris Match, dans une interview mise en ligne ce mercredi soir par l'hebdomadaire sur son site internet. Un scoop couplé à la présence de Caroline Mangez, directrice de la rédaction de Paris Match, en direct dans L'heure des Pros 2, l'émission du soir de Pascal Praud sur CNews.
Dans cet entretien, l'acteur explique en vouloir à sa soeur Anouchka, contre qui il dépose une main courante : "Elle ne m'a pas laissé le choix ! Ma soeur ne nous a jamais informés mon frère (Alain-Fabien, ndlr) et moi qu'entre 2019 et 2022 mon père avait été soumis à cinq tests cognitifs lors de ses visites à la clinique en Suisse et qu'il n'en a réussi aucun. D'après les médecins, ces tests démontrent une dégradation cognitive qui place mon père en position de faiblesse psychologique et donc de vulnérabilité. Anouchka, qui réside en Suisse et travaille depuis 2018 pour la société de mon père, était de fait la personne référente auprès de la clinique, ainsi qu'Hiromi Rollin qui l' (son père ndlr) accompagnait toujours dans ses déplacements."
Il ajoute : "Elle nous a caché ces résultats, pour des intérêts personnels dont je me fiche aujourd'hui, même si je n'en connais pas encore toute la portée. En revanche, ce qui pour moi est grave, c'est que, connaissant les agissements de Mme Rollin, elle nous ait dissimulé la détresse dans laquelle se trouvait notre père. En gardant le silence, elle l'a clairement mis en danger. Pour moi, cela la rend indirectement complice de tous les abus et violences dont il a été la victime. Je vous rappelle que le 5 juillet dernier nous l'avons récupéré dans un état physique et psychologique plus que préoccupant. Durant plus de neuf mois, ma soeur m'a retenu d'intervenir, je comprends maintenant pourquoi... D'un point de vue moral, c'est abject. Je me dois d'être cohérent et en accord avec ma façon de penser. J'ai donc déposé cette main courante pour laisser une trace, et aussi parce qu'une personne qui est capable de manipuler sa famille et de lui mentir comme elle l'a fait est capable de tout."
Concernant la manière dont il a pris connaissance de ces tests, il répond: "Après le 5 juillet, lorsque nous avons mis dehors Hiromi Rollin, il a fallu trouver un médecin pour suivre quotidiennement mon père à Douchy, celui qui s'occupait de lui ayant été muté en province quelques semaines auparavant. C'est moi qui m'en suis chargé. Son dossier a été tout naturellement transféré de Suisse pour les besoins du suivi médical. Ce n'est que fin septembre que mon frère et moi avons découvert l'existence de ces cinq tests, suite à une "indiscrétion" du médecin qui pensait que nous étions au courant. Aujourd'hui, la brigade de recherche d'Orléans les a en sa possession après les avoir saisis en complément de l'enquête en cours. Car, au-delà de l'aspect familial, il y a aussi un aspect judiciaire. Les gendarmes se posent pas mal de questions. Ils essaient aussi, me semble-t-il, de comprendre les motivations d'Anouchka."
Cette dernière a essayé, tant bien que mal, de se défendre : "Elle a prétendu n'être au courant que d'un ou deux tests, l'un pratiqué quelques semaines après l'AVC de juillet 2019 et l'autre six mois plus tard, arguant qu'à l'époque elle était préoccupée par sa grossesse [son fils Lino est né en février 2020] et que cela lui était complètement sorti de la tête. Puis elle a éludé. Cinq tests ont pourtant été pratiqués en l'espace de deux ans et demi, la grossesse n'explique pas tout..." Anthony Delon ajoute que son père est très "affaibli", et qu'il y a "de forts risques que ce soit son dernier Noël". De terribles confidences...
L'intégralité de l'interview d'Anthony Delon est à retrouver dans le numéro du 4 janvier 2024 de Paris Match