Amanda Seyfried, nue et sexy dans Lovelace : ''Ça pourrait ruiner ma carrière''

L'angélique Amanda Seyfried s'apprête à casser son image. Dans le biopic Lovelace, la jolie blondinette de 27 ans manipulée dans Chloé ou amoureuse dans Les Misérables incarne Linda Lovelace, ancienne icône du X et star du film culte Gorge Profonde. Présenté à Sundance, le film a fait grincer des dents, ne serait-ce que pour le sujet qu'il aborde, tout aussi brûlant que pouvait l'être Gorge profonde à sa sortie en 1972. Le film pornographique propulsera Linda Lovelace en star du X, laquelle s'est ensuite muée en une militante farouchement opposée à l'industrie du porno.

Film hommage au courage de cette femme, Lovelace interpelle. Pour Amanda Seyfried, c'est un véritable pari, et un probable tournant dans sa carrière. "C'est la chose la plus risquée à Hollywood en ce moment. Et la première chose à laquelle vous pensez, c'est que cela pourrait ruiner votre carrière", confie-t-elle, légèrement inquiète au Sunday Times. Lovelace et ses scènes de nus ont libéré l'actrice qui avouera avoir reçu une éducation très stricte par rapport à la nudité à l'écran. "C'est drôle, car en le faisant je me suis sentie comme libérée. Je pense que les gens qui sont très protecteurs envers moi ne le verrons pas du même oeil. Mais, est-ce que ça a vraiment de l'importance ?", lâche la jeune actrice. "Pourquoi nous couvrir ?", se demande aujourd'hui Amanda Seyfried au vu du tournant pris par la société dans sa relation à la nudité.

Toujours est-il que Lovelace fait jaser outre-Atlantique. Et les nouveaux clichés nus et rétros de l'actrice vedette du film ne feront qu'attiser les commentaires autour du film. Amanda Seyfried s'y montre dans le plus simple appareil, pétillante, sexy, libérée, mais aussi courageuse. Tous les traits de caractère du personnage qu'elle souhaite incarner.

Dernier acte en coulisses pour saper la sortie de Lovelace : l'attaque des ayants droit du film Gorge profonde. Arrow productions, qui détient les droits du film pornographique de 1972, réclamait 10 millions de dollars aux studios Weinstein et Millenium Films (soit le budget du film Lovelace), pour violation de droits d'auteur. Ils ont été déboutés et Lovelace peut donc sortir tranquillement sur les écrans américains dès ce vendredi...