Anakin Skywalker : Ses conséquences sur Hayden Christensen et Leonardo DiCaprio

Certes, les acteurs qui ont été approchés pour le rôle d'Anakin Skywalker adulte dans Star Wars - L'Attaque des clones en 2002, suivi de La Revanche des Siths en 2005, sont très nombreux. Mais savoir que Leonardo DiCaprio aurait pu faire partie de cette aventure ne passe pas inaperçu. L'acteur a confié pourquoi il avait refusé le rôle de celui qui allait devenir Dark Vador.

En interview pour ShortList Magazine, Leonardo DiCaprio a expliqué pourquoi il a dit non à la trilogie-préquel de La Guerre des étoiles : "J'ai eu effectivement un rendez-vous avec George Lucas pour ce rôle, oui. Je n'étais juste pas prêt à plonger dans la saga. Je ne me sentais pas prêt à l'époque." La même année, en 2002 donc, le comédien américain est apparu dans le film Gangs of New York de Martin Scorsese. Il y a fort à parier que l'artiste n'aurait pas pu dire oui au grand Marty pour cette performance intense et participer à la saga Star Wars en même temps. Au regard de la filmographie de celui qui a finalement joué Anakin Skywalker, on peut se dire que Leo, qu'on verra certainement nommé aux Oscars pour The Revenant, n'a pas pris une mauvaise décision.

Et justement, Hayden Christensen s'est lui aussi exprimé auprès du Los Angeles Time sur son parcours cinématographique post-Star Wars. Celui qui est désormais papa de Briar Rose, née en octobre 2014 - il l'a eue avec Rachel Bilson -, a mené une carrière plutôt discrète, après s'être éloigné d'Hollywood : "Je pense que, grâce à Star Wars, j'ai obtenu beaucoup d'opportunités et cela m'a permis d'avoir une carrière, mais j'ai eu l'impression que c'était trop facile, trop évident. Je ne voulais pas avor l'impression de surfer simplement sur une vague."

Le dernier film de Hayden Christensen est un drame baptisé 90 Minutes in Heaven et il signe le retour de l'acteur après cinq années d'absence. Un éloignement qui n'a pas dérangé le comédien : "Faire une pause de plusieurs années a forcément des conséquences sur une carrière. Mais d'une façon étrange, ça me plaisait. Une voix dans ma tête me disait : si cette période a des conséquences, tant pis. Si je reviens plus tard et que je réussis à m'imposer, alors j'aurai l'impression de le mériter."