Le 20 février 2023, Eglantine Eméyé a perdu son fils Samy. Autiste et polyhandicapé, le jeune homme était suivi en institut spécialisé depuis de nombreuses années. Il est malheureusement mort à l'âge de 17 ans.
L'animatrice que l'on retrouve ce soir dans l'émission Les Invincibles (France 2) a de nombreuses fois évoqué les troubles de Samy, notamment dans son ouvrage Le voleur de brosses à dents et dans son documentaire, Mon fils, un si long combat. Des témoignages forts sur son quotidien avec cet enfant si particulier - bébé, Samy a fait un AVC, a été diagnostiqué hémiplégique du côté gauche et déclaré autiste à l'âge de 1 an.
Deux mois après la mort de Samy, Eglantine Eméyé avait apporté des précisions sur les causes du décès de son enfant - elle est aussi maman de Marco. En avril 2023, la jolie brune de 50 ans, était sur le plateau de l'émission BFM Story pour évoquer la disparition de Marciano, un enfant de 7 ans atteint d'autisme. En totale compassion avec la douleur des parents de la victime, elle avait tenu à préciser : "L'histoire de mon fils est tragique et pas prévue, et je tiens à préciser que ce n'est pas parce qu'on est autiste qu'on décède à 17 ans, ça n'a rien à voir. Samy a fait un trouble très particulier, un accident vasculaire dans la moelle épinière. Ce n'est pas du tout lié à l'autisme."
En 2015, Eglantine Eméyé avait fait passer un message fort dans l'émission On n'est pas couché. Elle y avait dénoncé l'hypocrisie du système médical. "Personne ne nous dit jamais franchement les choses. C'est paradoxal : jamais aucun médecin ne viendra vous dire que votre enfant est condamné, qu'il ne parlera jamais, qu'il sera lourdement handicapé. C'est un mot que l'on ne prononce pas... Et un jour, vous recevez une carte de stationnement handicapé avec un courrier pour vous dire qu'il est handicapé à 80%...", racontait-elle.
Pendant cette interview, la maman avait aussi évoqué le fait qu'elle s'est parfois menti à elle-même : "J'ai compris aujourd'hui que j'avais un enfant très très handicapé. Pendant longtemps, j'imaginais qu'il irait à l'école. Et puis après, j'imaginais qu'à défaut d'aller à l'école, il pourrait s'habiller, manger tout seul, parler... Je pense que j'étais aveugle et qu'il y avait des professionnels autour de moi qui voyaient que j'étais aveugle, et qui ne me le disaient pas."
Des mots qui ont certainement trouvé un écho chez de nombreuses familles.