Dans un communiqué transmis à l'AFP par ses avocats, Laura Smet confirme que son père lui avait fait des donations de son vivant. Cette réponse fait suite aux documents produits hier par RTL (dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel ), Le Point et Closer.
On apprenait ainsi que depuis 15 ans, l'Idole des jeunes avait donné l'équivalent d' 1,7 million d'euros à sa fille. Il lui avait fait en 2003 don de 442 000 € pour acheter un premier appartement, qu'elle a revendu en 2007 pour s'en offrir un nouveau, nettement plus spacieux. La encore, son papa avait participé à hauteur de 452 000 €. Et enfin, depuis 2004, il lui versait un virement mensuel de 5000 € pour l'aider à rembourser l'emprunt qui lui avait servi à acheter son logement.
La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye "confirme que son père lui a permis d'acquérir par deux donations un appartement de 106,78 m2 situé rue Bonaparte à Paris et que son père lui versait mensuellement de l'argent pour le remboursement du crédit immobilier souscrit".
David Hallyday a lui aussi été gâté par son père de son vivant. Johnny lui avait cédé en 2002 la moitié d'une luxueuse villa du XVIe arrondissement de Paris, qui appartenait à ses parents, Johnny et Sylvie Vartan, pour une valeur 1,5 million d'euros de l'époque. Selon Le Point, cette résidence (dans laquelle Sylvie Vartan réside toujours) "serait aujourd'hui estimée à près de 20 millions d'euros". Enfin, Closer dévoile ce vendredi 16 février que le chanteur avait également donné 300 000 € à David lorsque ce dernier avait subi un redressement fiscal.
Le communiqué de Laura précise que "la vérité des montages juridiques et la vérité des chiffres seront bientôt établies par la justice". Dans son assignation déposée en début de semaine devant le TGI de Nanterre, la comédienne a "déjà demandé à ce que cette donation soit rapportée à la succession, comme d'ailleurs l'ensemble des donations faites au conjoint et aux enfants. C'est là la stricte application de la loi française".
La jeune femme et son demi-frère contestent les modalités de succession de leur père car ils estiment qu'elles les "déshéritent", ce qui n'est théoriquement pas possible en droit français. Cette bataille à propos de l'héritage a fait éclater au grand jour les tensions au sein de la famille Hallyday, loin de l'union sacrée affichée lors des funérailles du rockeur, le 9 décembre à Paris.