Y avait-il réellement une manière d'en sortir "dignement", comme le souhaitait Valérie Trierweiler selon le témoignage non autorisé de Me Frédérique Giffard, son avocate, virée après cette confidence ? L'essentiel était avant tout d'en sortir, tout court...
A priori inéluctable depuis l'étalage d'une liaison supposée du président de la République et de l'actrice Julie Gayet, la rupture de François Hollande et Valérie Trierweiler sera actée ce samedi 25 janvier 2014, affirme Le Parisien. Citant l'entourage de Valérie Trierweiler, le quotidien francilien affirme que François Hollande doit émettre dans les heures à venir un communiqué publié par l'Elysée entérinant la fin de sa relation avec la journaliste qui partageait sa vie depuis huit ans environ. Un communiqué "qui ne sera toutefois pas contresigné par la première dame", est-il précisé, et pour cause : "Il l'a consultée et mise au courant, elle accepte la situation de fait, mais elle lui laisse l'inititative de son acte", indiquent les proches de la future ex-première dame.
Si le président français avait promis, lors de sa conférence de presse sous haute tension le 14 janvier à l'Elysée, de clarifier sa situation personnelle avant sa visite diplomatique aux Etats-Unis programmée le 11 février, il y avait urgence à joindre l'acte à la parole, au vu du début de polémique entourant le voyage que doit effectuer Valérie Trierweiler en Inde à partir de dimanche. Alors qu'elle se repose à la Lanterne, résidence présidentielle à Versailles qu'elle a ralliée au terme d'une semaine d'hospitalisation et qu'elle devrait quitter (pour l'appartement du XVe arrondissement où elle avait emménagé avec François Hollande) suite à l'officialisation de la rupture, la compagne bafouée du président a dû affronter coup sur coup une nouvelle preuve du désamour des Français à son égard, manifestée dans un sondage cinglant sur les premières dames de la Ve République, et les questionnements hostiles concernant son déplacement en Inde pour le compte de l'association Action contre la faim. En plein débat sur le statut (et les moyens mis à disposition...) de première dame, que la majorité des Français souhaiteraient voir disparaître, l'ONG, présentée comme prenant en charge le voyage de Valérie Trerweiler, a été forcée de communiquer rapidement pour enrayer le scandale : "Face aux rumeurs et aux fausses informations circulant dans les medias et sur les réseaux sociaux, Action contre la Faim (ACF) souhaite rassurer ses donateurs : sur le plan des coûts relatifs au voyage, aucun frais n'est supporté par ACF, ses donateurs et partenaires ou la Fight Hunger Foundation ; la totalité ayant été prise en charge par des entreprises privées", stipule un communiqué de démenti, qui signale par exemple qu'Air France et l'hôtel Taj Mahal ont mis à disposition billets d'avion et hébergement dans le cadre d'une action de mécénat.
Sympathisante d'Action contre la Faim depuis 2011, c'est donc en simple citoyenne - et en femme libre/libérée - que Valérie Trierweiler, la rupture annoncée, se rendra dimanche à Bombay pour soutenir la Fight Hunger Foundation, qui lutte contre la malnutrition aigüe, dans le cadre d'une visite prévue de longue date et évoquée dès 2012 lors de la première rencontre entre l'intéressée et le président de la Fight Hunger Foundation en Inde. Un engagement, malgré une situation personnelle délicate, qui corrobore ce que Me Giffard déclarait de sa propre initiative : "Contrairement à ce que certains prétendent, ma cliente ne souhaite pas du tout alimenter la polémique et garde le sens de ses responsabilités. Elle est ainsi très préoccupée par son engagement auprès d'associations humanitaires (...)."
De même, c'est en président officiellement sans première dame que François Hollande ira visiter les Obama le 11 février prochain. Sans première dame certes, mais... célibataire ou pas ?