Julie Gayet à la Villa Médicis : Écartée en pleine affaire Hollande ?

Le Canard enchaîné, qui a mis son bec du côté de la prestigieuse Villa Médicis (l'Académie française à Rome), en a sorti le nom de Julie Gayet... L'actrice souriait élégamment sur le plateau du Grand Journal au mois de décembre, lorsque le présentateur de Canal+ Antoine de Caunes faisait des sous-entendus appuyés sur son soutien politique à François Hollande, mais l'heure n'est plus à la plaisanterie. L'affaire Gayet-Hollande a pris une très grande ampleur depuis la révélation par le magazine Closer de sa relation supposée avec le président.

Le président, qui n'a pas démenti la liaison dans son premier communiqué sur le sujet, a avoué, lors de sa conférence de presse le 14 janvier, que son couple traversait une épreuve - Valérie Trierweiler, la compagne de l'homme d'État est hospitalisée pour une durée indéterminée depuis que l'affaire a éclaté. L'ex-mari de la jolie comédienne et père de ses deux enfants, le cinéaste et scénariste Santiago Amigorena, s'est exprimé le 13 janvier au micro d'Europe 1 pour défendre son nom, cité dans les médias, et a affirmé que celle qui est restée son amie était "très calme et très sûre d'elle". Dans le cadre de ce tourbillon médiatique, Le Canard enchaîné met en évidence une information de taille : Julie Gayet a été nommée par arrêté par la ministre de la Culture au sein du jury de la prestigieuse Villa Médicis à Rome... Mais la ministre a finalement décidé de ne pas la nommer. Le cabinet ministériel affirme que si son nom a été proposé, l'arrêté n'a pas été signé et sa nomination n'a pas été confirmée.

Aurélie Filippetti, en charge de la Culture et de la Communication au sein du gouvernement français, avait nommé à la fin du mois de décembre quatre personnalités françaises pour composer le jury 2014 de la Villa Médicis à Rome. Selon le Canard, Julie Gayet devait siéger aux côtés de la danseuse étoile de l'Opéra de Paris Marie-Agnès Gillot, la plasticienne Anne-Marie Clairet et la compositrice Julia Ronchetti. Sa mission ? "Auditionner à Paris et désigner les futurs pensionnaires de l'académie de France à Rome, qu'ils intégreront en septembre." Le timing fait déjà beaucoup de bruit, car la ministre de la Culture en a finalement décidé autrement, selon son cabinet. "Son nom a été proposé par Eric de Chassey, le directeur de l'Académie de France à Rome-Villa Médicis, mais la ministre a décidé de ne pas la nommer. L'arrêté n'avait pas été signé", a précisé le cabinet, repris par l'AFP. Pourtant, sur le site de la Villa Médicis, l'information de sa nomination était bien mentionnée...

Le Canard enchaîné précisera par ailleurs qu'en septembre 2012, Hollande aurait imposé à Filippetti, non sans mal, le renouvellement du mandat du directeur Eric de Chassey, dont la compagne est l'actrice Anne Consigny (Un conte de Noël, Rapt), mais qui est aussi un fervent soutien de l'Élysée.