Marie-Ange Casta : Impossible de résister à la petite soeur de Laetitia

Son corps revêtu de cuir, Marie-Ange Casta a assuré l'avant-première du film Mineurs 27 à Paris le 19 septembre, polar troublant, aux côtés de Jean-Hugues Anglade, Philippe Lellouche et les novices Nassim Si Ahmed et Zlatko Buric. Ces deux derniers sont d'ailleurs sous le charme de leur partenaire féminine !

Mannequin comme sa grande soeur, Laetitia, Marie-Ange Casta suit les pas de son aînée en se lançant dans le cinéma. Drôle de coïncidence, elle sera à l'affiche dans les salles en même temps qu'elle, héroïne de La Nouvelle Guerre des boutons.

La cadette des Casta n'a pas choisi la simplicité pour ses premiers pas, avec le long métrage Mineurs 27. Le sujet n'a rien de joyeux : Vincent Descharnes est un flic de province à l'allure ordinaire. Il y a dix ans, il a enterré une sale affaire pour sauver sa peau. Wilson et Stan ont en commun leur passion pour Déborah mais aussi un lourd secret. Il y a dix ans, ils ont subi un traumatisme dont aucun enfant ne peut se remettre. Wilson veut oublier. Stan veut parler, sans savoir qu'il met alors en marche une terrible machination... Le décor est posé, et la bande-annonce permet de sentir encore mieux l'atmosphère lourde.

"Marie-Ange Casta apporte tout ce que je voulais pour son personnage, elle est quelqu'un de lumineux et possède en même temps une vraie maturité. Elle était parfaite pour ce rôle d'amoureuse qui s'investit dans sa première relation sérieuse, qui est généreuse envers l'autre et qui a la force et aussi l'insouciance pour l'aider à tout prix," explique au Figaro le cinéaste. Sur le tapis rouge, cette demoiselle est également parfaite, et réitère ses coups d'éclats de beauté sans mal. En juillet, pour la présentation du film dans le cadre du festival Paris Cinéma, son charisme en a fait chavirer plus d'un. Pour la première du 19 septembre, Jean-Hugues Anglade affiche une mine bien loin de celle, déprimante et déprimée, de son personnage glauque dans Mineurs 27. Auprès de Marie-Ange, le héros de 37°2 le matin est comblé.

Pour accomplir son projet, le réalisateur Tristan Aurouet a souhaité être le plus crédible possible, faisant appel à un thérapeute, Jean-Paul Mugnier, pour dresser le profil individuel de chacun des protagonistes. La mise en scène du personnage pédophile a aussi nécessité beaucoup de prudence. Aurouet souhaitait que le film dépeigne ce protagoniste sans jamais expliquer ou justifier ses motivations. Le cinéaste a par ailleurs fait appel, pour des rôles de petits malfrats, aux frères Philippe et Gilles Lellouche, avec qui il a co-écrit et co-réalisé plusieurs courts-métrages. Narco, le premier long d'Aurouet, a également été co-dirigé par Gilles.

Mineurs 27, au cinéma le 21 septembre