Il y a maintenant deux ans que le prince Harry et Meghan Markle ont annoncé leur intention de se mettre en retrait de la monarchie britannique. Le 8 janvier 2020, à la surprise générale (y compris du côté de la famille royale), le duc et la duchesse de Sussex ont affirmé sur Instagram leur projet de devenir indépendants financièrement, entre l'Amérique du Nord et le Royaume-Uni, dans l'espoir d'une vie plus paisible loin de la pression médiatique.
La rupture - surnommée "Megxit" - s'est peut-être faite dans la douleur sur le plan familial, mais l'objectif est atteint : le prince Harry et Meghan Markle sont indépendants financièrement. Au moment des négociations avec la famille royale en début d'année 2020, il avait été convenu que le prince Charles les aide le temps qu'ils volent de leurs propres ailes. En revanche, les Sussex ont dû prendre sur leurs économies pour rembourser les travaux de leur Frogmore Cottage (leur demeure à Windsor), en partie financés par l'argent du contribuable (à hauteur de 2,5 millions d'euros). Il a également fallu régler la question du financement de leur sécurité, qui a fait couler tant d'encre lorsqu'ils ont commencé leur nouvelle vie, d'abord au Canada, puis en Californie, à partir du mois de mars 2020.
Au moment de son installation sur la côte Ouest, le couple s'est appuyé sur l'aide provisoire du prince Charles et sur sa fortune personnelle : celle de Meghan Markle, grâce à ses cachets du temps où elle était actrice (1,6 million d'euros selon Forbes), et celle du prince Harry, venant majoritairement de l'héritage de Diana (environ 8,3 millions d'euros). "J'ai ce que ma mère m'a laissé et sans cela, nous n'aurions pas été capables de partir, avait-il confié lors de sa fameuse interview télé avec Oprah Winfrey et Meghan Markle, en mars 2021. Tout ce que je voulais c'était avoir assez d'argent pour notre sécurité et mettre ma famille à l'abri du besoin."
Peu après leur installation en Californie, les Sussex ont rapidement capitalisé sur leur notoriété et signé plusieurs juteux contrats pour assurer leur avenir : en juin 2020 avec l'agence Harry Walker, pour donner des conférences rémunérées, puis avec Netflix en septembre 2020, pour jouer les producteurs stars pendant cinq ans et ce, pour 100 millions de dollars (environ 84 millions d'euros). En décembre 2020, les Sussex se sont associés à Spotify pour produire des programmes audio (un contrat de trois ans qui aurait rapporté entre 12 et 15 millions d'euros). En mars 2021, le prince Harry a ensuite rejoint une start-up basée à San Francisco, dédiée à la santé mentale. De son côté, son épouse a investi de l'argent dans une marque de café éthique basée en Californie.
Dans les prochains mois, le couple devrait également percevoir de jolis chèques de la maison d'édition Penguin Random House. Le premier volume des mémoires du prince Harry est attendu en librairies pour la fin de l'année 2022. Un second livre devrait suivre, ainsi qu'un guide sur le bien-être signé de Meghan Markle. Le couple aurait touché une avance de 20 millions de dollars et même s'il a l'intention d'en reverser 1,5 million de dollars à l'organisation Sentebale (fondée par le prince Harry au Lesotho en 2006), il leur reste un confortable coussin.
Il fallait au moins ça pour financer leur fondation Archewell et leur luxueuse villa californienne située dans le quartier de Montecito, près de Santa Barbara, où ils vivent en toute discrétion avec leurs enfants : Archie et Lilibet (2 ans et 7 mois). Demeure pour laquelle ils ont déboursé 12,3 millions d'euros, mais qu'ils envisageraient déjà de quitter...