Michaël Youn arrive au tribunal correctionnel de Paris, le 7 mars 2011© Abaca
Réactualisation de 16h45 : Suite à la décision prise par le tribunal correctionnel de reconnaître Michaël Youn coupable mais de le dispenser de peine... ça rouspète du côté de la police ! Alliance - second syndicat de gardiens de la paix -, dans un communiqué reçu par l'AFP, a déclaré lundi qu'il "ne peut que s'étonner de cette décision". "Face aux agressions à l'encontre des policiers, il ne peut y avoir qu'une seule réponse: l'application de la loi", ajoute-t-il. "Chaque citoyen devrait être soumis aux mêmes règles et il nous paraît insupportable de constater des règles différentes en fonction de son statut social", dit le syndicat... Bon allez soyez pas fâchés Messieurs les gardiens de la paix, il a présenté ses excuses, Michaël !
Michaël Youn a été jugé coupable, lundi, par le tribunal correctionnel de Paris, d'avoir insulté et brutalisé deux policiers. L'acteur et humoriste a cependant été dispensé de peine alors que le parquet réclamait pas moins de six mois de prison avec sursis et 2000 euros d'amende.
L'avocat du futur papa - sa compagne Isabelle Funaro attend leur premier enfant -, Me Marc-Henri Debusschere, a qualifié cette décision de "satisfaisante".
Les faits remontent au mois de septembre dernier. Michaël Youn est arrêté par deux policiers alors qu'il est sur son scooter. N'ayant pas ses papiers, il convainc les policiers de le suivre jusqu'à sa voiture, où ils devaient se trouver. Ne les trouvant pas, le comédien s'énerve et le contrôle dérape.
Le 7 mars devant la cour, Michael Youn reconnaît les faits et s'excuse : "La décence aurait voulu que je reste calme, mais je me suis énervé et je le regrette. (...) Je m'excuse vis-à-vis des fonctionnaires de police qui se sont sentis agressés par mes insultes et mon comportement." Il admet cependant que l'un des policiers se soit montré "particulièrement zélé" : "Ce jour-là, je crois qu'on s'est un peu tous emportés. C'était plus de l'énervement que de la provocation. Et je sais ce que c'est la provocation, j'en ai fait mon métier..." Une thèse que l'artiste a toujours défendue.
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