"Écoeurant, à gerber..." : Nordahl Lelandais devenu papa en prison, la mère de la petite Maëlys abasourdie

C'est une information qui a pris tout le monde de cours. Le 12 janvier dernier, Le Parisien a fait une révélation pour le moins étonnante concernant l'un des criminels les plus connus de France. Accusé d'avoir commis plusieurs meurtres et agressions sexuelles sur mineures de moins de 15 ans, Nordahl Lelandais a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une période de sûreté de 22 ans, pour l'enlèvement, la séquestration et le meurtre de Maëlys de Araujo (8 ans). Le criminel se trouve actuellement à la prison centrale d'Ensisheim (Haut-Rhin).

D'après les informations dévoilées par Le Parisien le 12 janvier dernier, l'homme de 40 ans est devenu papa depuis deux mois, sa compagne ayant accouché d'un petit garçon. Une information que n'a pas mis longtemps à commenter Jennifer de Araujo, la mère de la petite Maëlys. Sur son compte Facebook, elle a partagé tout son dégoût devant la paternité de celui qui a tué sa fille en 2017 : "C'est écoeurant, à gerber, nous nos enfants n'ont pas eu le droit de vivre." Un témoignage qui montre toute son amertume, mais elle ne s'arrête pas là, estimant que le criminel "ne méritait rien", dans un message publié le 13 janvier sur Facebook.

"Il a tous les droits, nos enfants avaient le droit d'exister, d'avoir un avenir, c'est beau la justice française, rien à foutre des victimes", poursuit Jennifer de Araujo, très remontée contre Nordahl Lelandais. Vendredi dernier, la mère de la petite Maëlys réagissait déjà à la nouvelle dans un premier message. "Mais où va t-on dans ce pays ? Vive la justice. Dommage que la castration chimique ne soit pas utilisée en France. Pauvre enfant... Dans quelle 'famille' est-il tombé... Cela me dégoûte", lâchait-elle.

Désormais père de famille, Nordahl Lelandais va pouvoir "maintenir des liens familiaux" avec sa compagne et son nouveau-né, comme nous l'apprend BFM TV. Des unités de vie familiale ont été créées dans les prisons françaises depuis 2009 afin que les détenus puissent voir leurs familles "de temps à autre", généralement une fois par trimestre, comme le précise la journaliste.