Tilda Swinton met les choses au clair sur les deux hommes de sa vie et son ''ménage à trois'' !

Beauté singulière qui vient d'être honorée à Venise, l'actrice Tilda Swinton possède également une personnalité fascinante. Celle d'une Ecossaise libre, audacieuse et qui ne s'encombre pas des conventions. A l'occasion de la sortie d'Amore au cinéma le 22 septembre, la comédienne pose sur la couverture du magazine Madame Figaro et se confie dans une belle interview avec élégance et sincérité sur sa vie privée. Extraits.

Tilda vit avec le peintre John Byrne, 70 ans et père de ses jumeaux Honor et Xavier sur les terres sublimes des Highlands. L'artiste accepte toutefois que la mère de ses enfants s'affiche avec un autre homme à travers le monde : le peintre néo-zélandais et allemand Sandro Kopp, 32 ans. Cette situation surprend et véhicule des rumeurs. La Sorcière blanche de Narnia s'explique :

"Je ne suis pas mariée mais j'ai deux enfants avec John Byrne, qui est un père phénoménal pour eux. Nous vivons dans la même maison en Ecosse, mais mon amoureux s'appelle Sandro et m'accompagne partout dans le monde."

Face aux ragots de ménage à trois, Tilda réplique : "Ce sont des fantasmes collectifs, mais la réalité est sans doute décevante pour ceux qui colportent ces rumeurs. Il y a d'une côté le père de mes enfants que j'adore, mais avec qui je ne forme plus un couple, et de l'autre, mon amoureux. La situation est claire et non conflictuelle. C'est une bénédiction pour mes enfants : je vis en paix avec des gens que j'aime, voilà tout. Le reste, ce sont des raccourcis et des interprétations. [...] Cela ne m'appartient pas."

Avec la même honnêté, elle parle de l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle qu'elle a reçu pour son rôle dans Michael Clayton : "Je me suis sentie un imposteur et j'étais tout aussi embarassée le lendemain. [...] C'est aberrant que les gens se souviennent des oscarisés quand ils ignorent le nom du dernier Nobel de médecine." La comédienne ne mâche pas ses mots quant à l'industrie américaine du cinéma : "Non seulement je ne suis pas américaine mais, sans vouloir être désobligeante, je ne me sens en rien des leurs. Je suis évidemment reconnaissante et ce prix m'a aidée à collecter de l'argent pour Amore, qui a d'ailleurs beaucoup plu aux Etats-Unis."

La divine Tilda qui semble si mystérieuse se livre manifestement avec une franchise déconcertante !

Retrouvez l'intégralité de l'entretien et les photos dans le magazine Madame Figaro du 18 septembre.