Brigitte Bardot

Brigitte Bardot naît le 28 septembre 1934 à Paris, au 5, place Violet dans le 15ᵉ arrondissement. Issue d’une famille bourgeoise catholique, elle est la fille de Louis Bardot, industriel et poète, et d’Anne-Marie Mucel, modiste. Elle grandit aux côtés de sa sœur cadette, Marie-Jeanne, surnommée « Mijanou », dans un milieu où les arts occupent une place centrale.

Dès son plus jeune âge, elle se passionne pour la danse et intègre le Conservatoire de Paris en 1949, où elle se distingue rapidement. Ce cadre familial et culturel joue un rôle déterminant dans la suite de son parcours.

Brigitte Bardot épouse Roger Vadim, un réalisateur qu’elle rencontre peu avant ses 15 ans, le 21 décembre 1952. Ce mariage marque le début de son immersion dans le cinéma.

Elle entame ensuite une liaison avec l’acteur Jean-Louis Trintignant durant le tournage d’Et Dieu… créa la femme (1956), première d’une série de relations très médiatisées.

En juin 1959, elle épouse Jacques Charrier, avec qui elle a un fils, Nicolas-Jacques, né le 11 janvier 1960. Elle prend alors la décision controversée de se détacher de son rôle maternel, ce qui complique sa relation avec son enfant.

En juillet 1966, elle se marie avec Gunther Sachs, un industriel allemand, mais cette union prend fin par un divorce en octobre 1969. Elle trouve une stabilité plus durable avec Bernard d’Ormale, qu’elle épouse le 16 août 1992, après plusieurs autres relations éphémères.

À 91 ans, Brigitte Bardot a connu plusieurs problèmes de santé. En juillet 2023, elle souffre de difficultés respiratoires liées à la canicule, nécessitant l’intervention des pompiers.

Quelques mois plus tôt, en mars 2023, elle avait été hospitalisée pour une grave insuffisance respiratoire à Toulon, où elle est restée plusieurs jours en soins intensifs. Malgré la gravité de son état, elle quitte l’hôpital contre l’avis médical, refusant les trois semaines de convalescence recommandées.

Depuis sa retraite artistique en 1973, Brigitte Bardot se consacre entièrement à la défense des droits des animaux. En 1977, elle mène sa première campagne d’envergure contre le massacre des bébés phoques, contribuant à l’interdiction du commerce de leurs fourrures.

En 1986, elle fonde la Fondation Brigitte-Bardot, qu’elle finance en partie par la vente de ses biens personnels. Reconnue d’utilité publique par l’État en 1992, cette fondation milite contre l’hippophagie et pour des méthodes d’abattage moins cruelles, influençant les législations européennes en matière de protection animale.

Brigitte Bardot connaît une ascension fulgurante dans le cinéma, devenant une icône internationale. Son image de femme libre et son jeu naturel séduisent le public dès les années 1950. Sa carrière s’étend sur vingt-et-un ans, durant lesquels elle tourne dans 48 films avant de se retirer à 38 ans.

Bardot fait ses débuts au cinéma en 1952 dans Le Trou normand, aux côtés de Bourvil. Sa rencontre avec Roger Vadim la propulse sur le devant de la scène, notamment avec Et Dieu… créa la femme (1956), qui consacre son statut de sex-symbol planétaire. Bien que controversé en France, le film rencontre un immense succès à l’international, particulièrement aux États-Unis.

Elle collabore avec des réalisateurs renommés, comme Jean-Luc Godard pour Le Mépris (1963), un film culte qui renforce son image d’actrice exigeante et polyvalente. Elle brille également dans La Vérité (1960) d’Henri-Georges Clouzot, qui attire près de six millions de spectateurs et qu’elle considère comme son meilleur rôle.

Bardot devient la muse de nombreux artistes et cinéastes, refusant toutefois de s’installer à Hollywood pour privilégier des collaborations avec des réalisateurs français. Parmi ses autres succès figurent Les Pétroleuses (1971) et Boulevard du Rhum (1971), qui illustrent sa capacité à incarner des rôles variés.

• Et Dieu… créa la femme (1956)
• Le Mépris (1963)
• La Vérité (1960)
• Viva María ! (1965)
• Les Pétroleuses (1971)
• Babette s’en va-t-en guerre (1959)
• L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise (1973)

Toute la filmographie de Brigitte Bardot sur Allociné

Parallèlement à sa carrière d’actrice, Brigitte Bardot se distingue comme chanteuse. Elle collabore avec Serge Gainsbourg, enregistrant des titres emblématiques comme Harley Davidson et Bonnie & Clyde. Leur duo Je t’aime… moi non plus, enregistré en 1967, ne sort qu’en 1986.

Son répertoire musical reflète son image de femme libre et insaisissable, elle interprète des chansons d’amour aussi bien que des morceaux plus provocants, en phase avec sa personnalité médiatique.

Bardot explore divers styles musicaux, travaillant avec plusieurs figures de la chanson française. Ses collaborations avec Gainsbourg restent particulièrement marquantes, l’artiste composant pour elle certains de ses titres les plus célèbres.

Bien que sa carrière musicale soit plus brève que sa filmographie, elle contribue à son statut d’icône culturelle des années 1960. Elle cesse progressivement ses activités musicales à la fin de sa carrière cinématographique.

• Harley Davidson (1967)
• Bonnie & Clyde (1968)
• Je t’aime… moi non plus (1986)
• Initials B.B. (1968)
• Comic Strip (1968)
• Tu veux ou tu veux pas (1970)
• Le Soleil (1968)

• Je t’aime… moi non plus (1986)
• La Chasse (1982)
• Toutes les bêtes sont à aimer (1982)

Toute la discographie de Brigitte Bardot sur Purecharts

Brigitte Bardot met fin à sa carrière cinématographique en 1973, mais sa notoriété perdure. En 1986, elle soutient sa fondation en vendant aux enchères une partie de ses biens personnels.

Elle se tourne également vers l’écriture. Ses mémoires, Initiales B.B., publiés en 1996, révèlent des aspects plus intimes de sa vie de star. Plusieurs autres ouvrages suivent, renforçant sa présence dans le milieu littéraire, bien que certains passages suscitent des polémiques.