Booba, fusillade lors du tournage d'un clip : Il rigole de la situation

Publié le 21 août 2019 à 13:27

Par Camille Dubois | Rédactrice

Passionné par le monde du showbiz français, il est un grand fan de Cyril Viguier, Bénabar ou encore de Chevallier et Laspalès. Il met sa passion pour l'actu des stars au service de son poste de rédacteur

Alors qu'une fusillade a éclaté lors du tournage d'un clip de Booba, dans la nuit du 20 au 21 août 2019, le rappeur a réagi sur Instagram. Une quinzaine de personnes armées ont violemment agressé l'équipe de l'artiste qui avait quitté les lieux. Un blessé a été transporté à l'hôpital.

Booba réagit à la fusillade survenue lors du tournage de son clip- 21 août 2019.© Instagram, boobaofficial

Exclusif - Le rappeur Booba en concert pour la promotion de son D.U.C Whisky au Hobo club à Paris, France, le 22 octobre 2017. © Phiilippe Baldini/Bestimage

Exclusif - Le rappeur Booba fête son 41ème anniversaire au club Hobo et par la même occasion lance sa bouteille de Whisky nommée "Duc" à Paris le 12 décembre 2017. © Rachid Bellak/Bestimage

Booba, de son vrai nom Élie Yaffa - Les rappeurs Kaaris et Booba, ainsi que neuf autres prévenus, ont été jugés ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Créteil pour violences aggravées et vols en réunion après leur bagarre à Orly le 1er août dernier le 6 septembre 2018. Après plus de dix heures d'audience, jeudi le procureur a requis une peine de douze mois de prison avec sursis contre les deux rappeurs, se refusant de faire une différence entre les deux camps. " Ce qui est acquis au débat, c'est que [Booba] a porté le premier coup. Mais aussi que c'est [Kaaris] qui est allé à son contact pour engager l'altercation ", a-t-il justifié les comparant à des " petits-bourgeois du clash ".

Le rappeur Booba en concert pour la promotion de son D.U.C Whisky au Hobo club à Paris, France, le 22 octobre 2017. © Phiilippe Baldini/Bestimage

Kaaris de son vrai nom Okou Armand Gnakouri - Les rappeurs Kaaris et Booba, ainsi que neuf autres prévenus, ont été jugés ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Créteil pour violences aggravées et vols en réunion après leur bagarre à Orly le 1er août dernier le 6 septembre 2018. Après plus de dix heures d'audience, jeudi le procureur a requis une peine de douze mois de prison avec sursis contre les deux rappeurs, se refusant de faire une différence entre les deux camps. " Ce qui est acquis au débat, c'est que [Booba] a porté le premier coup. Mais aussi que c'est [Kaaris] qui est allé à son contact pour engager l'altercation ", a-t-il justifié les comparant à des " petits-bourgeois du clash ".

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Drame à Aulnay-sous-Bois. C'est dans cette commune des Hauts-de-Seine que Booba tournait son dernier clip, le 20 août 2019. Alors que le rappeur de 42 ans avait quitté les lieux, une quinzaine de personnes armées ont débarqué, s'attaquant à l'équipe technique de l'artiste dans cet entrepôt désaffecté, décor du clip. Après avoir ouvert le feu, les agresseurs également armés de battes de base-ball se sont mis à frapper le staff du rappeur.

Selon Europe 1 et BFMTV, les agresseurs ont tiré "à quatre reprises en direction du manager de Booba, qui s'est écroulé". Son pronostic vital ne serait pas engagé. Cependant, une victime âgée d'une trentaine d'années a été hospitalisée après avoir été touchée par "plusieurs balles". Au moins trois personnes, dont le réalisateur du clip, ont été blessées mais leurs jours ne seraient pas en danger. La police n'est pas parvenue à interpeller des suspects sur les lieux. Des étuis percutés de balles calibre 9 mm, une cartouche à blanc et une cartouche de 9 mm ont été retrouvés sur place. Une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny.

Kaaris mêlé à l'affaire ?

Après l'annonce de cette violente agression, faisant des blessés, Booba s'est emparé de son compte Instagram, réagissant à sa manière à ces événements. Assis dans ce qui semble être une voiture de luxe, écran de télévision affichant le bandeau BFMTV : "Booba : Fusillade lors d'un clip", l'artiste pousse un grognement. "Aaaaarmand", entend-on, soit le vrai prénom de son éternel rival, Kaaris. Un ami assis à côté rigole fort, tandis que le rappeur enchaîne : "C'est bon tout ça". Une réaction sur le ton de l'humour assez déconcertante, étant donné que certains de ses proches sont potentiellement blessés. Pour l'heure, Kaaris n'a pas encore réagit.