






En septembre dernier, la fortune de Larry Ellison a enregistré une forte hausse. À l'origine, un niveau record atteint par les actions de sa société Oracle. Le milliardaire américain de 80 ans était alors propulsé sur la troisième marche du podium du classement des personnalités les plus riches au monde, de Forbes. En un après-midi, Larry Ellison s'est ainsi enrichi de 18 milliards de dollars, sa fortune nette passant de 173,3 milliards de dollars à 191,7 milliards de dollars. Devançant ainsi dépassant Mark Zuckerberg (174 milliards de dollars) et celui qui avait alors la première place Bernard Arnault (172 milliards de dollars). Désormais juste derrière Elon Musk, père fondateur de Tesla, et Jeff Bezos, président d'Amazon, Larry Ellison est revenu (des années plus tard) à la lumière. Enfant adopté et placé, ce New-yorkais de naissance s'est toujours révélé brillant et insolent. Pur produit de la Silicon Valley, il a naturellement comme les autres grands hommes d'affaires, des leçons d'entreprenariat à partager.
Ennemi juré de Bill Gates, qu'il a toujours voulu dépasser, ce flambeur est un autodidacte et l'un des grands pionniers de l'informatique moderne. Et ce dernier a toujours entendu être entouré des meilleurs. Si Elon Musk admire les profils d'industriels, quels sont les employés qui attirent l'attention de Larry Ellison ? Une question posée par ce dernier à ses candidats pour les recruter permet d'en savoir plus. Afin de mettre la main sur des employés extrêmement intelligents, le patron d'Oracle a en effet choisi une question qu'il posait lors des entretiens d'embauche. Dans le livre La différence entre Dieu et Larry Ellison de Mike Wilson, on découvre ainsi cette anecdote. Si la qualité la plus importante et la plus recherchée par ce type de patrons est l'intelligence extrême, le tri de Larry Ellison amenait aussi à recruter des personnes avec une extrême confiance en soi.

Comme l'a raconté Roger Bamford, ancien ingénieur d'Oracle, à Mike Wilson, Larry Ellison conseillait à ses recruteurs de demander aux nouveaux diplômés de l'enseignement supérieur la question suivante : "Êtes-vous la personne la plus intelligente que vous ayez jamais connue ?" Si le candidat répondait "oui", il était alors automatiquement embauché. Si la réponse était en revanche négative, le recruteur devait alors demandait : "Qui est cette personne ?", et tenter de l'embaucher à la place. Avec cette approche, le patron d'Oracle a dû aussi recruter quelques personnes simplement arrogantes mais cette anecdote est ainsi choisie pour représenter la réelle différence entre un manager moyen et un "super-patron", comme l'est notamment Larry Ellison. Car les managers moyens ne vont pas chercher à être entourés des meilleurs, se sentant menacés par ces derniers. En revanche, un super patron ayant une grande confiance en ses propres compétences cherchera toujours à recruter les personnes les plus brillantes. Sans la moindre inquiétude de voir ces derniers le surpasser.