





Le 14 décembre 2024, Angélique Angarni-Filopon était élue Miss France 2025, devant plus de 7,4 millions de téléspectateurs, sur TF1. Mais si la modèle de 34 ans, qui était hôtesse de l'air avant de prendre le chemin du concours de beauté le plus prestigieux du pays, a reçu des milliers de messages d'amour après son sacre, elle a malheureusement aussi fait face à des attaques racistes. Ce mardi 24 juin, Miss France 2025, qui était l'invitée de la matinale de RTL, a parlé des insultes violentes qu'elle a reçues, depuis qu'elle a été couronnée. "Ma couleur de peau, c'est ce qui revient le plus dans les messages, a assuré la trentenaire, sur la station, a repéré Gala. Il y a eu un moment où c’était très dur. Beaucoup de larmes essuyées."
Ces agressions verbales, qui sont malheureusement récurrentes sur les réseaux sociaux d'Angélique Angarni-Filopon, ont d'ailleurs été très difficiles à encaisser, pour celle qui fut Miss Martinique avant d'enfiler l'écharpe de Miss France. "Il ne faut pas se mentir, ce n’est pas un rôle où on nous propose d’être des robots, mais bien d’être un être humain et de montrer notre humanité partout, a expliqué la mannequin, dans la matinale de RTL, ce mardi. Ça reste un petit peu dur parce que moi, je suis là juste pour faire du bien."
Mais Angélique Angarni-Filopon ne se laisse pas pour autant démonter, face au racisme : la miss répond, toujours, aux haters. "Soit avec un peu de dérision, soit avec un peu d’humour, soit avec beaucoup de sérieux", indique-t-elle. Celle qui a fait une brève apparition cette année dans la série Scènes de ménages, sur M6, va un peu plus loin encore, en précisant de quel ordre étaient les insultes qui s'abattaient régulièrement sur elle, sur les réseaux sociaux. "Je n’en citerai pas, mais on compare beaucoup à un animal", ou à "un transsexuel", décrit-elle.
Les Miss France sont malheureusement régulièrement victimes d'attaques, depuis l'avènement des réseaux sociaux. Le 12 juin 2025, c'est Vaimalama Chaves qui avait expliqué à Pure People les nombreuses railleries qu’elle avait subies, ces dernières années, à propos de son poids. "Quand on est en pleine construction identitaire, recevoir ce genre de commentaires, c’est vraiment très difficile", a expliqué la jeune femme. Dans son livre intitulé O Vai (éditions First), publié dans les librairies le 15 mai 2025, elle avait déjà raconté les remarques dont elle avait fait l'objet. "Dans ma mémoire, j’entends encore les railleries sur mon corps, écrit-elle dans cet ouvrage de confessions. 'T’es trop molle, trop grosse' (…) Je dois avouer qu’après avoir entendu dire 'Tu te rends compte que tu es la Miss Tahiti la plus grosse qu’on va envoyer à Miss France', je ne m’attendais pas franchement à faire un top !"