La quatrième saison des Rencontres du Papotin a été lancée le 20 septembre dernier sur France 2. Et comme toujours depuis sa création, ce programme est incarné par des journalistes non professionnels porteurs d'un trouble du spectre autistique, lesquels accueillent différentes personnalités publiques et les invitent à se confier en toute transparence.
Pour la première de cette nouvelle saison, c'est Valérie Lemercier qui a ouvert le bal et la comédienne et réalisatrice de 61 ans a accepté de répondre à absolument toutes les questions, même celles qui auraient pu raviver des souvenirs douloureux. La jeune Loïsa, 21 ans, lui a notamment demandé d'évoquer un épisode difficile vécu lors de sa jeunesse, celui de son passage en hôpital psychiatrique, à Sainte-Anne. "Quand j'avais 23 ans, j'ai fait comme une dépression et donc je suis allée à l'hôpital avec ma valise pour qu'on s'occupe de moi et ils m'ont prise", a expliqué Valérie Lemercier. Et de préciser : "J'y suis resté un mois et demi et ça m'a sauvée." L'actrice a également avoué avoir rechuté "trois ou quatre fois" par la suite mais s'en être heureusement toujours sortie.
Un sujet dont elle parlait déjà en avril dernier, face à Audrey Crespo-Mara dans Sept à Huit sur TF1. Valérie Lemercier faisait alors savoir qu'elle avait été internée à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, un centre spécialisé en psychiatrie et neurosciences. "C’était abyssal, je ne pouvais même plus marcher", se souvenait-elle. Et depuis cette période, l'ancienne star du film Les Visiteurs a son petit truc à elle pour ne pas sombrer. "Si je vais mal, donnez-moi du linge à repasser. Une pile de linge, un bon fer et quand j’ai fini ma pile je suis contente", révélait-elle.
En février 2024, Valérie Lemercier s'était également confiée sur ce sujet auprès de Paris Match, avouant ne pas avoir voulu en parler pendant longtemps. "Je n’ai longtemps rien dit sur moi et puis un jour, je me suis décidée à raconter que je m’étais retrouvée à l’hôpital Sainte-Anne. Je tombais en morceaux", avait déclaré l'actrice au magazine. "La psychanalyse et la psychiatrie m’ont sauvé la vie. Le trac est un sentiment qui m’est familier. Je peux l’éprouver pour les petites choses de la vie, comme sortir de chez moi, assister à un spectacle – car je le ressens pour les autres –, ou me rendre à un dîner", avait-elle ajouté, pleine de sincérité.
Un moment de sa vie dont Valérie Lemercier n'a plus peur de parler aujourd'hui...
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