Jean-Luc Delarue : De sordides mails posthumes envoyés à Elisabeth Bost
Publié le 28 octobre 2012 à 11:59
Par Valentine M.
Jean-Luc Delarue en septembre 2011 à Paris Jean-Luc Delarue en septembre 2011 à Paris© Abaca
Elisabeth Bost et Jean-Luc Delarue en décembre 2006 à Paris
Jean-Luc Delarue et Anissa (en compagnie de Karl Lagerfeld), en janvier 2012 à Paris.
Jean-Luc Delarue en septembre 2007 à Paris
Jean-Luc Delarue et Anissa Khel au sommet du bonheur le jour de leur mariage le 12 mai 2012 à Sauzon.
Elisabeth Bost à Paris, le 1er septembre 2010.
Jean-Luc Delarue et Anissa au sommet du bonheur le jour de leur mariage le 12 mai 2012 à Sauzon.
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Décédé le 23 août dernier des suites d'un cancer de l'estomac et du péritoine, Jean-Luc Delarue laisse derrière lui sa veuve Anissa, et son fils Jean, 6 ans, épaulé par sa mère Elisabeth Bost et son grand-père Jean-Claude, qui se livrent une bataille sans merci dans le cadre de la succession de l'animateur. Après la révélation sur les comptes bancaires personnels de Jean-Luc Delarue étrangement vides, et alors que l'affaire de la fille cachée de Jean-Luc Delarue mettait une nouvelle fois le nom de l'animateur sous les projecteurs la semaine passée, le JDD rapporte aujourd'hui un nouveau rebondissement sordide : l'envoi de deux mails posthumes d'une violence sans nom de Jean-Luc Delarue à Elisabeth Bost.

En effet, selon les sources judiciaires de l'hebdomadaire, une plainte contre X pour "usurpation d'identité, "usurpation d'identité numérique", "faux", "violences psychologiques", "atteinte à la représentation de la personne" et "atteinte à l'intimité de la vie privée", a été déposée par l'avocate d'Elisabeth Bost, Maître Isabelle Wekstein. La raison ? La réception de deux mails étranges envoyés de la boîte mail de l'animateur après la mort de celui-ci.

"Œuvres d'art"

Alors que Jean-Luc Delarue est décédé le 23 août, à 10h20 (selon le certificat de décès établi par l'Hôpital américain), Elisabeth Bost reçoit sur sa boîte mail personnelle un premier message de son ancien compagnon, à 13h13. Un second suivra à 18h13. La violence des propos est frappante.

Le texte du premier mail dont l'objet est "Œuvres d'art", commence ainsi : "La seule chose que tu collectionnes, ce sont les mensonges, les attaques et les coups bas...", déclare celui qui assure être "épaulé par la seule femme que j'aime et que j'aimerai toute ma vie : Anissa." Vient ensuite l'objet même de ce mail. Le souhait "de l'animateur" d'inventorier et de récupérer des oeuvres d'art dont Jean sera le bénéficiaire après sa mort. Autrement dit, l'animateur, décédé le matin même, demanderait à son ex-compagne de lui restituer, pour qu'il puisse les donner lui-même à son fils, quatre objets de sa collection.

"Urgent pour Jean"

Le deuxième mail, intitulé "Urgent pour Jean" est en rapport avec l'enterrement de l'animateur, mais commence, comme le premier, par de violentes déclarations contre Elisabeth Bost. "La mère de mes enfants aurait pu être n'importe qui", est-il écrit (il est intéressant de noter le pluriel "mes" enfants... il en a donc plusieurs ?) S'en suit une nouvelle requête : "Elisabeth, s'il m'arrivait malheur, je te demande solennellement de respecter mon choix, à savoir de ne pas venir à mes obsèques, mais de laisser Jean à des tiers". Le petit Jean n'assistera cependant pas aux funérailles .

La police devra donc enquêter sur ces mails très étranges. Qui les a envoyés ? Qui les a écrits ? Jean-Luc Delarue aurait-il pu les écrire sur son lit de mort ? Le JDD rapporte que le dernier mail envoyé par Elisabeth Bost à l'animateur datait du 20 août, soit seulement trois jours avant sa mort. Ces deux mails étaient-ils la réponse au mail de la mère de son fils ? L'animateur était-il en mesure de les écrire ? Le JDD s'appuie sur l'extrait du certificat médical publié dans Gala, certifiant que l'animateur "disposait de ses facultés intellectuelles et de son plein libre arbitre et ce jusqu'au soir précédant son décès".

L'enquête est ouverte

L'avocate d'Elisabeth Bost souligne l'incohérence de ces messages : "Ma cliente a, d'emblée, constaté que le contenu de ces deux mails ne correspondait en rien à ce que M. Jean-Luc Delarue avait pour habitude de lui écrire. Plusieurs éléments laissent penser à ma cliente que ces deux mails n'ont été ni écrits ni envoyés par M. Jean-Luc Delarue lui-même." Ce dernier point ne peut être contredit, l'animateur décédant 3 heures avant l'envoi du premier mail. La question qui se pose alors est de comprendre pourquoi, si Jean-Luc Delarue a réellement écrit ces mails, ne les a-t-il pas envoyés lui-même ? Il faut imaginer la stupéfaction d'Elisabeth Bost quand elle apprendra le lendemain matin la mort de Jean-Luc Delarue en écoutant la radio !

Enfin, la plainte révèle également la réception d'un troisième mail envoyé d'une autre boîte mail, un mail dans lequel se trouvait "un photo-montage pornographique assorti de menaces." A la police, saisie de ces échanges, d'enquêter. Elisabeth Bost ne se laissera pas intimider.

Deux mois après sa mort, le nom de Jean-Luc Delarue fait toujours la Une des journaux. La bataille autour de l'héritage de l'animateur bat son plein. D'autant qu'une tierce personne s'y est invitée : Kelly M., maman de Chelsea, qui a demandé un test en reconnaissance de paternité pour sa fille, dont Jean-Luc serait le père. Le clan d'Anissa, représenté par maître Francis Szpiner, a annoncé qu'il allait porter plainte notamment pour "faux et usage de faux", visant la procédure de reconnaissance en paternité déposée.

La veuve de l'animateur s'exprimera-t-elle, par le bais de son avocat, sur cette nouvelle affaire ? Difficile en tout cas pour les deux clans de faire leur deuil dans de telles circonstances...

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