Jean-Pierre Mocky : Viagra, Cahuzac et Cannes, il passe tout au crible !

Jean-Pierre Mocky semblait avoir tout dit dans son interview pour Ici Paris, mais le cinéaste truculent a toujours de la matière pour animer les repas mondains. Invité à la Closerie des Lilas par VSD, le réalisateur des Saisons du plaisir écume les sujets pour mieux polémiquer.

On apprend dans les lignes de cet article de VSD que Jean-Pierre Mocky, 80 ans, est désormais célibataire. Il faut dire que si elle a lu les propos de son compagnon dans le magazine Ici Paris, elle a pris une décision qui n'a pas dû le traumatiser. En effet, l'homme à femmes (et aux 17 enfants) déclarait dans la revue people avoir une libido au beau fixe à 80 ans et avoue sans détour adorer sa compagne, Patricia Barzyk, mais qu'"à force de lassitude", il recherche "une nouvelle femme"...

Seul ou pas, Jean-Pierre Mocky n'est pas du genre à se laisser abattre : "Je suis d'origine tchétchène, mon père est mort centenaire, lui comme moi avons été élevés au lait de jument. J'ai donc encore quelques heureuses années à vivre, d'autant que j'appartiens déjà à la postérité puisqu'une place de Saumur porte désormais mon nom." Et quant à son petit secret, il explique comment il entretient sa libido : "J'ai mieux que le Viagra, un mélange de banane de Cayenne et de lait de chèvre."

Voilà pour les mots amusants. Car au cours du repas, il a des paroles dures pour différentes personnalités et il s'exprime sans langue de bois : "Aurélie Filippetti ne peut appuyer aucun projet et ne veut pas intervenir auprès des patrons de chaînes. Elle m'a avoué son impuissance. [...] Frédéric Mitterrand ne m'a pas laissé un grand souvenir. Je suis fâché avec Gilles Jacob [le président du Festival de Cannes], c'est un lâche qui m'a toujours boycotté. Les ciritiques m'aiment bien, mais c'est moi qui les déteste ! Qu'ont-il fait de leur vie ? Tous des c...."

Ce qu'il a fait lui, Mocky ? Il a tourné une centaine de films, réussit à en produire pour 400 000 euros et malgré les difficultés pour financer les longs métrages, conserve un enthousiasme débordant et des idées folles. Il veut faire un film sur les SDF avec Belmondo, Delon et Deneuve et aimerait en faire un sur l'affaire Cahuzac : ''Cet homme est-il vraiment normal ? Il est forcément schizophrène. François Cluzet pourrait l'incarner."

Retrouvez cet entrevue dans le magazine VSD du 30 avril