Johnny Depp, la critique dézingue ses flops ? ''Rien à foutre''

À 51 ans, quand on pèse pas moins de 8 milliards de dollars au box-office, avec une carrière dépassant vingt ans de films cultes ou couronnés de succès, on se sent comme intouchable. Critiqué pour avoir récemment enchaîné les flops (Rhum Express, Lone Ranger, Transcendance), Johnny Depp a adopté une philosophie relativement semblable, presque "je-m'en-foutiste". Les critiques qui le descendent, la star – qui vient d'être citée parmi les personnalités les moins influentes de l'année 2014 – s'en moque royalement.

S'exprimant sans fard sur la question lors d'une interview accordée à Details, l'acteur et fiancé d'Amber Heard a cité Marlon Brando, sa référence, son gourou. "Comme me l'a dit Marlon (Brando) d'une merveilleuse façon, la vie est un chant d'oiseau", dit Depp, qui cite une nouvelle fois son mentor pour exposer sa philosophie de vie (pro) : "Ce qui est vraiment jouissif, comme Marlon le pensait, c'est d'arriver à ce point où vous n'en avez simplement rien à foutre." Dans son viseur, ceux qui ont pris en grippe l'acteur, coupable d'avoir été à bord de nombreux échecs récents au box-office. "Au début, j'accordais beaucoup d'importance à mon travail et j'étais très assidu. Puis, je suis arrivé à un stade où je me sentais étouffé. C'est à ce moment-là que les bonnes choses arrivent. Soudain, vous vous fichez de tout et c'est ça, la libération totale", confie l'ex de Vanessa Paradis, avec qui il a eu deux enfants dont Lily-Rose, qui débute une carrière d'actrice à 15 ans.

Un exemple pour sa fille ? Johnny Depp aura probablement beaucoup à apprendre à sa protégée, sans pour autant faire d'elle un diva. Tout un programme, d'autant que l'acteur n'a pas franchement montré l'exemple lors de sa dernière sortie publique, dans le cadre des Hollywood Film Awards. L'interprète de Jack Sparrow était alors apparu ivre et titubant sur la scène, devant tout le gotha d'Hollywood, se faisant même censurer à deux reprises par la chaîne qui retransmettait en direct l'émission. Au cours de l'interview, on sent poindre un début d'explication, le comédien, qui se dit timide, arguant vivre "comme un fugitif". "Je n'aime pas être dans des situations d'interactions sociales", surenchérit-il. Et conclure, toujours avec philosophie : "Pour tout le monde, l'horloge tourne. Tu peux t'asseoir ici et la fixer dans la peur, en attendant ta disparition ultime... ou tu peux juste vivre."